Au bord du gouffre
Datte: 14/04/2020,
Catégories:
fh,
couple,
fépilée,
amour,
Oral
pénétratio,
fantastiqu,
fantastiq,
... Il donna un coup de reins et la pénétra lentement, en prenant son temps, les yeux clos. Amel le mordit à l’épaule, lui planta ses ongles dans le dos. — Baise-moi… Oui… Elle noua ses jambes autour de la taille de son amant, tout en l’embrassant avidement. Huang prit le rythme en douceur, puis plus soutenu. — Oui ! Elle baissa les yeux, fascinée par la verge qui entrait et sortait d’elle presque totalement. Un vrai délice. Lorsque la chaleur devint presque intolérable, elle ferma les yeux et se laissa porter par le plaisir, sans chercher à lutter. Huang accéléra encore, fou de désir, en nage, embrassant sans relâche sa femme. Il finit par jouir, incapable de se retenir, les muscles crispés, la mordant à son tour à l’épaule. — Oh… Chaque jet de sperme en elle lui provoquait de délicieux frissons. Amel le repoussa en arrière, sauta du lavabo et se mit à genoux devant lui, puis prit entre ses lèvres le gland écarlate, avalant les ultimes gouttes de sperme. Huang poussa un long gémissement, tremblant et frissonnant, sous la divine caresse buccale. Oui, incontestablement, ils étaient bel et bien vivants. On frappa soudain à la porte de la salle de bain. Amel se redressa, essoufflée. La voix d’Amélie leur parvint : — Je sais où se trouve Ben. * * * * * Comme neuf ans plus tôt, l’appartement était presque vide. Je traversai le couloir en silence, guettant un quelconque bruit, mais rien. Le salon était désert. Les volets fermés donnaient une épouvantable atmosphère à la pièce. Une ...
... forte odeur de pourriture et d’abandon y régnait. Seule une chaise, dans un coin, indiquait qu’un jour, il y avait eu de la vie ici. La cuisine était déserte. Une assiette sale dans l’évier. Quelques mégots de cigarettes sur le sol de la salle de bain. Je me retrouvai vite devant la porte close de la chambre où je l’avais laissée. Mais bien incapable de pousser la porte, ayant trop peur de ce que je risquais ou pas d’y voir. — Mon Dieu, maman… Je me passai une main sur le visage, j’étais en eaux. Il fallait que je bouge, que je fasse quelque chose, mais… Comme paralysé, je restai les yeux rivés sur la poignée. — Maman ? appelai-je à voix haute. Rien. « Elle n’est plus là ! Elle doit être morte, de soif, de soif de sang ! Et même si elle est encore là, et en vie, tu feras quoi ? Ce n’est plus ta mère ! Ce sera l’une de ces choses ! Kleyner te l’avait bien dit, non ? Elle sera même encore pire qu’eux ! Faire un vampire d’une personne déjà morte, c’est encore pire : elle sera complètement dégénérée ! » Je savais tout ça, et il était impossible de faire taire cette petite voix qui me martelait la tête. Ma main, comme mue d’une vie propre, se posa sur la poignée. — Allez… Je la poussai. La porte s’ouvrit. Totalement déserte elle aussi, la chambre ne contenait rien d’autre qu’un lit. Vide. Je sentis mes jambes me trahir et je fus au sol avant de comprendre comment et pourquoi. — Mais qu’est-ce que tu t’imaginais ? Ma bêtise me rendait fou de colère. Neuf ans… Et j’espérais encore ! — ...