La ligne rouge
Datte: 16/04/2020,
Catégories:
fh,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
Oral
pénétratio,
amiamour,
... comme s’il remplissait tout l’air respirable de cette pièce. Peut-être parce qu’il est très grand, alors que Romain et moi nous sommes plutôt de taille moyenne. Nous nous mettons à table, et devisons tranquillement de choses et d’autres en sirotant notre apéritif. Évidemment, Stephen savait parfaitement que je serais seule ce soir, puisque le déplacement de Romain était prévu depuis longtemps. La séparation pendant la semaine m’avait paru insurmontable, nous qui ne nous étions jamais quittés plus de 24 heures, et je m’étais ouverte de mon anxiété à Stephen. Il avait en tout cas bien retenu les dates, apparemment. — À quoi tu penses ? demande doucement Stephen. Je souris. — À Romain. Alors, et toi ? Pas de conquête en vue ? Stephen ne sourit pas, lui. Il me considère gravement, les yeux plissés. — Est-ce que tu as un amant, Willie ? Je ne peux pas m’empêcher d’éclater de rire, tant cette question me paraît tout à fait dans le ton, venant de lui ! Je passe une main distraite dans mes boucles brunes, et regarde ailleurs, reprenant mon calme. — Non, bien sûr que non. Je suis heureuse avec Romain. Stephen croise les bras sur sa poitrine, l’air sceptique. Je fais en sorte d’éviter son regard, et dessers la table. — Tu veux un dessert, Stef ? Un fruit peut-être ? Ou un café ? Comme tu as encore de la route…— Non, merci, j’ai assez mangé. Et puis, je prendrai un café tout à l’heure, on n’est pas pressé. Comment ça, pas pressé ? Je jette un coup d’œil discret à l’horloge, il est plus ...
... de vingt et une heures trente. Le train de Romain va bientôt arriver, et il me téléphone toujours quand il arrive. J’aurais préféré que Stephen ne soit plus là quand je l’aurais au bout du fil. Nina se frotte soudain à ma jambes, m’imposant de revenir sur la terre ferme. — Excuse-moi, je reviens, ma chatte a les crocs. Je vais à la cuisine, attrape le sachet de croquettes et me penche pour en verser dans la gamelle de Nina. En me redressant, je réprime un sursaut. Bien planté sur ses jambes devant moi, Stephen me surplombe de toute sa hauteur, un petit sourire énigmatique aux lèvres. — Willie ?— Oui ? je réponds en maîtrisant ma voix. Je pose le sachet de croquettes sur la table de cuisine. Stephen me suit des yeux. J’évite son regard, et retourne dans le salon. Il me suit docilement. — Willie, tu peux me regarder une seconde ? J’hésite, puis pivote sur moi-même et plonge mon regard dans les yeux gris-vert de mon ami. Stephen est tellement.. si… diaboliquement sexy. — Tu es gênée ? me demande-t-il alors, sans cesser de me fixer droit dans les yeux.— Non, pourquoi ? rétorqué-je immédiatement, l’air faussement naturel.— J’en sais rien, je te sens tendue.— Non, pas du tout. C’est juste tes questions que je trouve…— Déplacées ?— Non, heu. Pas vraiment déplacées. Juste… surprenantes.— Pourquoi ? Je t’ai demandé si tu avais un amant, où est le mal ?— Pas de mal, non… Je me détourne de lui et vais m’effondrer dans le canapé, espérant qu’il n’a pas remarqué le tremblement de ma voix. ...