1. Deutsche Gefahr


    Datte: 18/04/2020, Catégories: fh, hh, hagé, couple, couplus, extracon, extraoffre, cocus, Collègues / Travail hotel, fête, telnet, contrainte, vidéox, facial, Oral pénétratio, hsodo, québec,

    ... Peut-être avait-elle l’esprit libertin, tout comme lui… — Monsieur, pourrions-nous revoir certains points de votre allocution ? Benoît et son équipe ont porté à mon attention certains points que j’aimerais voir avec vous. Benoît, c’était ce jeune homme, sorti de l’université l’année dernière. Lorsqu’elle avait été approchée, elle n’avait posé qu’une seule condition : qu’il soit dans l’équipe. Il avait donc été engagé au poste d’adjoint aux politiques économiques. Prétentieux et assuré, il lui avait immédiatement rappelé le jeune homme qu’il était il y a quelques années. Récipiendaire de toutes les bourses de ces années d’université, il aurait pu se dégotter un emploi excessivement bien payé. Pourtant il était là, dans cet avion. Ils prirent place dans le fauteuil d’angle et il les observa, se demandant qui parlerait le premier. Ce fut Audrey qui le fit, après avoir croisé ses longues jambes. — En parcourant les notes préliminaires transmises par la délégation allemande, certains chiffres attirèrent notre attention. Particulièrement ceux concernant l’intention avouée qu’ils ont d’investir de manière massive dans notre économie.— Mais encore…— Ils semblent être en possession d’informations qui leur permettent de croire qu’ils pourront déstabiliser notre économie. Sinon, comment expliquer les achats massifs d’entreprises qu’ils financent par le biais de généreux crédits d’impôt ?— Mais, ce que vous dites n’a pas de sens…— Malheureusement, si. Voyez par vous-même. Il prit le ...
    ... document que Benoît lui tendait. Après quelques lignes, il leva les yeux. Cette compilation, composée majoritairement d’informations confidentielles, prouvait – hors de tout doute – que le gouvernement allemand était littéralement en train d’acheter plusieurs grandes entreprises de chez lui. Il voulut leur demander comment ils avaient obtenu ces informations, mais il se ravisa. — Ces informations sont exactes?— Oui, Monsieur. Je les ai divulguées à Audrey dès que j’ai été en mesure de les confirmer. Et la confirmation est venue il y a quelques minutes. Audrey leva la tête, le regard perçant au travers de ses lunettes. — Monsieur, d’aucuns pourraient considérer cela comme un acte de guerre économique. Qu’adviendrait-il à la seconde où, prétextant un contexte économique peu favorable, dans un an ou deux, ces entreprises fermeraient les unes après les autres ?— Ça doit expliquer le pourquoi de cette proposition de nouvel arrangement… Il prit une grande gorgée de son scotch et fixa le hublot. C’est en observant les nuages défiler dans la nuit qu’il répondit : — On ne change rien au plan de match.— Mais Monsieur, il est important que Benoît et son équipe…— Audrey, j’ai dit : on ne change rien. Nous ne maîtrisons pas le jeu en ce moment. Voyons comment la partie évoluera.— Bien. Ils quittèrent la pièce et il appuya sur le bouton de son interphone. Un employé du standard le mit en contact avec Sara en quelques secondes. — Bonsoir, toi…— Monsieur le Ministre… Vous vous ennuyez déjà de ...
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