Deutsche Gefahr
Datte: 18/04/2020,
Catégories:
fh,
hh,
hagé,
couple,
couplus,
extracon,
extraoffre,
cocus,
Collègues / Travail
hotel,
fête,
telnet,
contrainte,
vidéox,
facial,
Oral
pénétratio,
hsodo,
québec,
... des doigts. _______________ Le bruit des roues touchant la piste l’éveilla brusquement. Lui, qui avait toujours trouvé ridicule la norme voulant que l’on doive s’attacher pour les atterrissages, grimaça en observant qu’il ne s’était pas attaché ; et pourtant, il était toujours en vie. Il resserra son nœud de cravate et prit le café qu’un des stewards lui amena. Il savoura son cappuccino qui finit de le réveiller. Après tout, son corps se sentait encore endormi, mais il était maintenant plus de midi ici. L’avion s’immobilisa sur le tarmac et il vit finalement Audrey qui passait la tête dans sa cabine. — Monsieur, la garde est prête pour l’inspection et le ministre allemand des Finances vous attend. Il enfila son veston, sortit de la cabine et mit les pieds sur la plate-forme à l’extérieur de l’avion. Le temps était splendide et le vent soufflait en petite brise. Cette tradition de revue de la garde, il l’avait toujours trouvée ridicule ; mais, fonction obligeant, il s’y plia de bonne grâce. Audrey le suivait, le reste de la délégation l’attendant plus loin à proximité du convoi. C’est au bout de ces trois rangs composés d’hommes et de femmes aux regards de marbre qu’il aperçut son homologue allemand. Cette homme, petit et bedonnant, les yeux pétillants, lui tendit la main qu’il saisit et ils prirent la pose pour les caméras. Malgré la brise printanière, il crut sentir une vague odeur de schnaps émaner de son homologue. Il se dit que les Allemands ne faisaient pas mentir leur ...
... réputation. Les journalistes s’approchèrent et il se dit instantanément qu’il détesterait pour toujours ce genre de séance. — Monsieur le Ministre, merci pour votre accueil. C’est un plaisir pour moi de me joindre à vous à l’aube de ces discussions de la plus haute importance.— Es ist eine Freude, Sie zu empfangen. Ihr Ruf eilt Ihnen. Mal sehen, ob Sie sich auf sie. Son homologue lui serrait la main avec une force suffisante pour lui briser les doigts et continuait de le fixer dans les yeux. Après quelques secondes de silence, il se tourna vers Audrey, l’interprète allemand semblant hésiter sur le sens à donner à ses paroles. Elle s’approcha et lui souffla à l’oreille : — Il vous remercie d’être présent et semble avoir hâte de voir si vous êtes à la hauteur de votre réputation. Il continua à fixer son homologue. — Audrey, dites au ministre que j’ai toujours été à la hauteur. Reste à voir maintenant s’il sera à la hauteur de la sienne, celle d’un financier sans pitié n’ayant pour seul but que ses propres intérêts. Elle se figea quelques instants mais traduisit bientôt l’intégralité de ses paroles. Hans Werber écouta sans le quitter des yeux, et sitôt la traduction terminée il éclata de rire, lui donnant un coup sur l’épaule qui faillit lui faire perdre pied. — Nous pouvons donc maintenant parler anglais. Nous nous verrons ce soir au banquet d’accueil. Aufwiedershen ! Werber regagna sa limousine, et le cortège allemand disparut en trombe. Il se tourna vers les journalistes de ...