Le phénix à deux têtes
Datte: 19/04/2020,
Catégories:
fh,
jeunes,
couple,
extracon,
amour,
intermast,
Oral
pénétratio,
fdanus,
jeu,
champagne,
init,
mélo,
... tu pourras comparer !— T’es incroyable ! C’est quand même ton amie !— Je l’adore ! Un peu coincée, mais elle n’a pas eu de chance. Allez, je vous souhaite à tous les deux beaucoup de bonheur. Mais sois patient, Jean-Pierre, sois doux, elle a besoin de temps. Je ris sous cape. Ludi, coincée ? Si Caro savait… Savait que son amie s’est montrée plutôt coquine, que ce n’est plus le temps dont elle a besoin mais d’une occasion, d’un endroit, au calme ! Caro, encore une fois, me devine à livre ouvert. Elle se gare en catastrophe et me fait face, tout sourire. — Toi, toi, tu ne vas pas me dire qu’avec elle… vous avez été loin ! Non ?— Assez loin, oui ! rigolé-je. Il nous a manqué seulement d’être vraiment seuls !— Merde ! lâche-t-elle. Eh ben ! Elle doit être vraiment amoureuse ! Et moi qui t’ai entraîné dans mon lit ! Zut ! Et toi qui t’es laissé faire ! Hein ?— Oui. Nous sommes deux salauds ! ricané-je.— Bah ! On a pris du bon temps et ça restera entre nous, alors…— Je l’espère ! Je suis malgré tout très mal…— Au fait, pour vous isoler, je peux vous prêter mon appart !— Trop tard ! Je repars demain… mais merci, Caro.— Ça alors ! C’est quand même un scoop ! reprend-elle vivement. Des détails, des détails ! Elle suce au moins ? Elle mouille ? s’amuse-t-elle en me chahutant.— Caro ! À mon attitude, elle comprend. En rigolant et en me tapant dans la main, elle s’esclaffe, les yeux brillants : — Ah, la vache ! La sainte nitouche ! Ça m’explique pourquoi tout à l’heure elle sentait le ...
... mâle quand je l’ai embrassée. Et quand je dis le mâle… Quelle cochonne !— Ben oui… Comme toi, ou presque ! Elle hoche la tête et m’adresse un sourire et un regard qui en disent long sur sa surprise et son bonheur de réaliser où nous en sommes Ludi et moi. Spéciale, Caro. Mais finalement sentimentale. Dans son genre fidèle en amitié… N’empêche. Je regrette ce moment d’égarement que je crois pouvoir rester secret. Bien plus tard je devrai en comprendre les conséquences. o-o Cette fois, c’est le départ, et pas un retour avant quelques mois. Le cœur gros, je revois Ludi. Une petite heure volée dans sa chambre, avant de prendre mon train. Mais rien à faire, ses parents s’obstinent à ne pas sortir ! Quelle angoisse de regarder sans cesse l’heure et de guetter le moment où nous serons vraiment seuls, d’entendre dans la maison les allées et venues de ses parents ! Assis au bord de son lit, nous échangeons des baisers passionnés en nous retenant d’aller plus loin. Des caresses plus précises aussi. Des mots enfin qui ne font rien pour nous calmer. — Ah, comme j’ai envie ! C’est terrible… me souffle-t-elle de temps à autre.— Et moi donc ! Je suis dans un état ! C’est presque douloureux… me lamenté-je en essayant d’en rire. En me jetant un regard coquin, brusquement elle se lève, va écouter derrière la porte, puis revient et m’invite d’un geste à me lever. Doucement elle me pousse contre le mur et empoigne la bosse de ma braguette tout en laissant aller sa tête dans mon cou. — Ludi ! ...