Le phénix à deux têtes
Datte: 19/04/2020,
Catégories:
fh,
jeunes,
couple,
extracon,
amour,
intermast,
Oral
pénétratio,
fdanus,
jeu,
champagne,
init,
mélo,
... baiser brûlant et baveux. — Mais c’est bon ! murmure-t-elle. Et je t’ai bien moi aussi goûté, non ? Mais j’ai pas aimé ! Il me faudra du temps… Je reste sans réponse, baignant dans une douce félicité, m’enivrant de son odeur, la bouche encore imprégnée de ses fragrances, mon corps écrasé sous le sien. À peine si je pense qu’en quelques heures, elle et moi avons trouvé le bonheur intense des premiers émois. Nous restons ainsi, au risque de nous faire surprendre. Mais là, rien ne peut nous faire reprendre une tenue correcte. Mes mains lui caressent les fesses, l’attirent au plus près, goûtant intensément ces ultimes moments. Je me décide enfin à aller aux toilettes pour faire un peu de ménage. Espiègle, elle en rit et se moque de moi. — Désolée, amour ! Tu vas penser à moi jusqu’à l’arrivée de ton train ! Il sera au frais ton oiseau !— C’est malin ! Et toi tu peux parler ! Ton minou il baigne aussi dans son jus, non ?— Oui, mais il peut attendre ! rigole-t-elle. Comme je t’ai dit tout à l’heure…— Cochonne !— Mais ouiiiiiii ! Et j’en suis fière ! Et de ta faute ! Il est l’heure maintenant. Et trop tard pour consacrer notre union. Des embrassades, des mots doux, des pleurs quand je dois la quitter, mais sans trop de regrets croyant que je la reverrai bientôt. C’est idiot, juste au moment où, enfin, il se passait quelque chose entre elle et moi ! Un début inespéré et aussitôt avorté, mais avec des moments intimes inoubliables. Des sentiments en plus, sans doute profonds, et ...
... peut-être de l’amour, du vrai. Qui sait ? o-o Loin d’elle à présent, son image, le souvenir de nos coquineries ne me quittent pas. Et l’idée que dès la prochaine fois nous irons plus loin m’émoustille. Amoureux, je suis amoureux et c’est partagé ! Je flotte sur un nuage. Chaque soir je lui téléphone et nous nous livrons à des jeux verbaux tendres et chauds, dignes du téléphone rose… Elle m’avoue parfois devoir conclure seule de son côté, et moi de dénier hypocritement de telles pratiques… Tout va pour le mieux et nous nous cultivons notre tendresse jusqu’au jour où elle se montre brusquement distante, écourte nos conversations et élude mes gentillesses. Le ton n’y est plus et les événements vont se précipiter. — Ludi, que se passe-t-il ? Tu as l’air fâchée ? m’inquiété-je un soir.— Non, non. Fatiguée. Mes études. Ah ! Que je te dise… Pour les prochaines vacances, je pars avec mes parents. Je suis désolée…— Hein ? Mais on ne se verra pas, alors ! C’est une catastrophe !— Mais non… Tu t’en remettras. Plus tard, on verra. Ne m’en veux pas. Effondré, meurtri, je manque m’étouffer. Tout s’effondre. — Oh ! Ludi ! Tu ne m’aimes plus ? Attends…— Mais si, mais si… me coupe-t-elle. Écoute, on en reparle. Je dois te laisser maintenant. Je t’embrasse, ciao ! Dès lors, contrarié, sans connaître les raisons de ce refroidissement, je n’ose plus l’appeler, attendant avec angoisse qu’elle me relance. J’apprends alors que mon cousin déménage. C’est complet ! À moins d’être invité chez Ludi, je ne ...