Sodome Football League (5)
Datte: 22/04/2020,
Catégories:
Gay
Le jour tant attendu était enfin arrivé ; l’équipe était là au grand complet, munie d’accessoires plus ou moins étranges. Aujourd’hui se tenait la dernière journée de la Sodome Football League, cetteputain de bonne invention. Une victoire ce soir, et le trophée était à nous. Et avec le trophée, la possibilité de désigner n’importe quel joueur comme sa lopette du soir. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on était chauds. Le public aussi : l’air de Seven Nation Army résonnait dans les vestiaires, beuglé qu’il était par les supporters qui avaient envahi les gradins, certains venus une heure en avance pour avoir une place de choix. J’ai serré Nolan aussi fort que j’ai pu, on s’est longuement embrassés, et on est rentrés sur le terrain. Je repense à tout ce que j’ai dû faire pour croire en la victoire finale : l’entrainement, la motivation, mettre des mettre des laxatifs dans les canalisations du vestiaire des Lycanthes avant leur défaite de la dernière soirée... impensable de perdre maintenant. Pas après ça. Face à nous se dressent les Krakens, actuels 3èmes de la ligue. Une équipe solide, mais qu’on a quand même surclassé au 1er match. Ce n’est pas la finale idéale dont les spectateurs rêvent, mais bon, le calendrier n’est pas toujours aussi sexy que nos fins de match. Et pourtant, à la mi-temps on n’a qu’un match nul. UN MATCH NUL BORDEL ! J’ai marqué très tôt et puis on a été apathiques, minables. On encaisse un vieux but en fin de période, mérité. Il est temps de pousser ...
... une grosse gueulante dans le vestiaire. _______ J’aurais rarement autant hurlé. Je n’ai pas été très fin, mais je pense que leur rappeler ce qu’on a dû faire pour en arriver là était déjà bien pour ma causerie. Bon, j’ai dû le faire en utilisant plein de fois les mots "bite", "merdes" et "cul". Je vous laisse imaginer la teneur du discours. Quand je pense que certaines équipes viennent là sans grand espoir de victoire, juste pour servir de vide-couilles... qu’est-ce qu’on s’inflige, tout de même ! En plus de cette remise au point, on adopte un changement tactique : je vais passer en pointe de l’attaque à la place d’Haymen, attirer leur défense et Haymen et Nolan essaieront de profiter des mouvements que je ferai. Je ne suis pas hyper à l’aise en pointe, mais vu la situation c’est le mieux à faire, dès qu’ils doivent courir un peu les défenseurs adverses sont vite dépassés. Mais Haymen compte beaucoup plus sur sa puissance ^physique que sa vitesse, donc je vais devoir me charger du sale boulot devant. Et ça marche ! On met deux buts très vite, un par Nolan qui fait un appel dans le dos de la défense que j’avais attirée en faisant mine de demander le ballon, et la minute suivante je fais une passe depuis le côté du terrain à Haymen, qui s’était placé lui aussi dans le dos de la défense... La fin de match est à sens unique ; on les écrase 6-2, ils n’ont plus aucune envie en face. On est champions. Putain, on est champions. Je n’arrive même pas à écrire ça en grosses majuscules, ...