1. Corps-à-corps dans le Vercors


    Datte: 24/04/2020, Catégories: fh, fhh, extracon, jalousie, Oral pénétratio, humour, policier, aventure,

    ... vous a assez vus ! Reconnaissant la voix ferme de la patronne, je m’abstins de me retourner, surveillant toujours les deux gaillards. Celui qui était encore assis se leva en libérant le poignet de la jolie blonde, puis ils s’esquivèrent rapidement, lui et son pote, sans dire un mot. Une pétarade soudaine, quelques instants plus tard, m’indiqua qu’ils filaient sur une moto. Nous profitâmes de quelques secondes de silence, puis la patronne soupira : — J’espère qu’on en est débarrassés ! Ça va, toi ?— Oui, t’en fais pas ! la rassura Zoé.— Je suis sûre qu’ils viennent exprès pour te tourner autour.— C’est possible.— C’est certain, tu veux dire ! Avant, on les voyait pas, ces abrutis. Je songeai qu’à leur place, j’en ferais probablement autant. — Merci d’être intervenu, Monsieur.— C’est la moindre des choses. Ils sont du village, ces gens ?— Sûrement pas ! Ici, on sait se tenir. Bah ! Ils viendront sans doute plus. Une petite voix intérieure me souffla que je devais plutôt m’attendre au contraire, mais je n’en offris pas l’écho. — Excusez-moi, j’ai du boulot. Bonne nuit, Monsieur. Et merci encore ! ajouta la patronne avant de s’esquiver. Tu viens, Zoé ?— J’arrive ! assura l’interpellée en commençant à débarrasser la table. Je la regardai un instant s’affairer. « Un sacré beau brin de fille », songeai-je. — Moi aussi, je pense qu’ils venaient exprès pour vous ! glissai-je d’un ton de confidence en l’aidant à rassembler les verres.— Ça ira, merci, répondit-elle en posant tout sur ...
    ... un plateau. J’ai l’habitude, vous savez.— Je les comprends, insistai-je. Quand vous n’êtes pas là, il doit y avoir moins de monde. Elle se redressa et me regarda froidement. — Dites que je racole, tant que vous y êtes ! Vous me prenez pour qui ?— Vous n’avez pas besoin de ça, assurai-je sans me démonter.— C’est pas la peine de me baratiner, vous perdez votre temps. Le ton de sa réplique était sévère, mais je décelai dans ses yeux une étincelle d’amusement. — Je bénis d’ailleurs la panne mécanique qui a immobilisé ma voiture dans votre village.— Qui me dit que vous ne l’avez pas provoquée, cette panne ?— Non. Elle était fortuite. Mais si j’avais su… Zoé souleva son plateau. Avant qu’elle ne file, je me souvins brutalement de la question que j’aurais dû lui poser et que j’avais failli oublier en quelques secondes. — C’était qui, ces types ?— Des emmerdeurs, Monsieur.— Certes. Mais encore ?— Je vous déconseille de les imiter ! jeta-t-elle avant de s’esquiver. Elle m’avait cloué le bec poliment mais fermement, me laissant là sur cette terrasse à présent déserte mais toujours éclairée par quelques lampadaires. J’allumai une nouvelle clope et m’éloignai de quelques pas, jusqu’au bord du chemin où je restai à méditer en envoyant des volutes de fumée en direction du ciel étoilé. J’avais le sentiment d’avoir loupé une occasion d’en apprendre davantage sur ce que je cherchais. Les deux gaillards hirsutes qui avaient importuné Zoé me rappelaient par trop certains individus que j’avais ...
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