1. Corps-à-corps dans le Vercors


    Datte: 24/04/2020, Catégories: fh, fhh, extracon, jalousie, Oral pénétratio, humour, policier, aventure,

    ... d’achever ma tirade ; mais mon interlocutrice encaissa sans broncher, s’accordant juste une seconde de réflexion. — Je suppose que je dois prendre ça comme un compliment ? Et aussi comme un aveu de votre part ? Un appel pressant en provenance de l’auberge vint soudain briser le charme de notre conversation. — On en reparlera ! promit Zoé avant de tourner les talons, me laissant seul sur le trottoir où je méditai encore pendant une bonne minute. Je n’avais rien appris qui vaille la peine d’un coup de téléphone à Borowitz, surtout à cette heure très tardive, mais je jugeai préférable de le tenir au courant de la situation. Son poste était sous répondeur, mais je savais qu’il n’était jamais loin de son bureau, quel que soit le moment du jour ou de la nuit, et qu’il écoutait les messages par l’intermédiaire du haut-parleur toujours en fonction, intervenant au besoin en prenant la communication. Je m’éloignai de l’auberge pour composer le numéro de l’agence sur mon GSM et ne laissai à mon boss qu’un compte-rendu d’une brièveté telle qu’il n’ait pas le temps de réagir, l’essentiel étant qu’il me sache en bonne santé et à l’ouvrage. J’étais peu soucieux de l’entendre me dire qu’il ne me payait pas pour glander ni pour courir les filles, d’autant que je ne me livrais habituellement à aucune de ces deux activités. Sans hâte, je regagnai l’« Auberge du Vercors ». Les lampadaires de la terrasse étaient éteints, seule brillait encore une lanterne près de la porte. En passant dans le ...
    ... couloir à proximité de l’entrée du restaurant, je constatai que tout était rangé. Ne me parvinrent que des bruits étouffés en provenance de la cuisine. Une fois dans ma chambre, à l’étage, je me dévêtis tranquillement et gagnai la salle de bain. La fatigue du voyage, le repas et l’alcool combinaient leurs effets pour m’embrumer l’esprit et m’appeler au sommeil réparateur, mais je n’étais pas encore vanné au point de négliger une petite séance de décrassage. Quelques minutes plus tard, lorsque je retournai dans la chambre, une surprise m’y attendait. — Vous ne fermez jamais votre porte ?— Vous vous introduisez toujours dans les chambres sans qu’on vous y invite ? Elle était assise sur le lit, un sourire candide sur le visage, mais ses yeux n’avaient pas manqué de me détailler de la tête aux pieds. J’étais dans le plus simple appareil, les cheveux encore humides de la douche que je venais de m’offrir. Les fringues que j’avais quittées étaient entassées sur la chaise où je les avais jetées et les autres restaient enfermées dans mon sac que je n’avais pas ouvert. — C’est vrai qu’étant de la police, vous ne devez pas avoir peur des voleurs, ironisa Zoé, sans quoi vous auriez pris soin de fermer à clé.— J’ai rien à voir avec les flics ! grognai-je en cherchant des yeux de quoi me vêtir sans recourir aux fringues souillées ni me baisser dans cette tenue pour fouiner dans mon sac de voyage.— Bah ! Restez donc comme ça. De toute façon, c’est trop tard : j’ai tout vu. Elle ne manquait pas ...
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