Corps-à-corps dans le Vercors
Datte: 24/04/2020,
Catégories:
fh,
fhh,
extracon,
jalousie,
Oral
pénétratio,
humour,
policier,
aventure,
... bras comme pour l’inviter à venir bénéficier de sa bénédiction nuptiale sous les généreux et bienfaisants auspices de Madame la Lune. Et c’est à ce moment-là qu’une voix impérieuse, amplifiée par un mégaphone, ordonna à la cantonade : « Police ! Plus un geste, vous êtes cernés ! » Dans le même temps, des projecteurs s’allumèrent, éclaboussant de lumière les corps nus étalés çà et là dans des positions diverses ; et s’il y eut des cris et, probablement, une sacrée débandade, chacun demeura sagement où il se trouvait pendant que le service d’ordre envahissait le terrain. +++++ — T’es vraiment un gros nul, Mrza ! m’engueula Borowitz au téléphone. Alors, je te demande de mener l’enquête avec prudence et en toute discrétion pour nous ramener la petite Perreaux en bonne santé ; et tout ce que tu trouves de mieux à faire, c’est de rameuter toute la flicaille de la région et d’assurer à Jacqueline Perreaux la première page des gazettes !— Bah ! Ça fait un bon coup de pub pour votre agence, patron !— Je m’en fous, du coup de pub ! Si je le pouvais, c’est un coup de pompe dans le cul que je te foutrais, Mrza ! Malheureusement…— À cette distance, ça va pas être facile, en effet.— Ta gueule ! Et tiens, je te conseille pas de ramener ta fiole ici avant un bon moment. T’as pigé ?— Ça ne risque pas. Pour le moment, on nous a priés de rester ici. Pour l’enquête.— Encore une excuse pour glander et t’envoyer en l’air, sans doute ! Alors restes-y, Mrza ! Je me passerai bien de toi pendant un ...
... bon moment.— Formidable, patron ! Vous m’offrez les vacances à Saint-Edmond ?— Je t’offre l’inscription à l’ANPE, si tu veux !— Merci, m’sieur Borowitz. Je savais que vous seriez généreux ! terminai-je avant de couper la communication. Ghislaine ricana : — Il t’a passé un savon, hein ! Nous nous trouvions devant l’auberge, avec Zoé, sur le trottoir le long duquel Michel avait rangé ma voiture réparée. Il était quinze heures et nous étions fatigués. Le reste de la nuit et l’essentiel de la matinée avaient été consacrés aux interrogatoires et dépositions ; sans nous laisser le temps de dormir tout notre soûl. Nous avions éprouvé toutes les peines du monde à convaincre les cognes que Ghislaine ne faisait pas partie de la bande et qu’elle avait été droguée, ce que confirma le médecin qui l’examina, au petit matin, alors qu’elle n’avait pas encore récupéré toutes ses facultés. — Tu veux que je lui raconte ce que tu foutais là-bas ? jetai-je à Ghislaine.— Et moi ? Tu veux que je lui raconte dans quelle position avantageuse tu te trouvais quand les flics sont arrivés ?— Moi, au moins, j’ai tenté quelque chose. Toi, tu te contentais de t’envoyer en l’air !— J’étais droguée, moi. J’étais pas dans mon état normal. Tandis que toi… Ghislaine jeta un regard oblique à Zoé avant de lancer une nouvelle banderille : — Heureusement que ta copine ne t’a pas obéi en te faisant confiance et qu’elle t’a suivi en arrivant tout juste pour assister à ta capture ! C’était une bonne idée de rameuter les ...