Le cadeau lointain - Histoires de Sexe

Le cadeau lointain

... avant de l’écarteler pour mieux profiter de son intimité déjà toute prête à le recevoir mais qu’il allait auparavant honorer avec sa bouche et ses mains pour leur plus grand plaisir à tous les deux. Ah, elle n’avait pas voulu prendre à pleine bouche son sexe à lui, eh bien il prenait le sien à elle. Il la dévorait littéralement à grands coups de langue et succion. Il l’aspirait au fin fond de sa bouche, lui faisant endurer un plaisir tel qu’elle gémissait tout haut sans même plus s’en rendre compte. Elle répétait son nom sans cesse et l’implorait de mettre fin à ce tourment. Elle le suppliait de la pénétrer, de la posséder toute entière, de ne plus la faire attendre mais il ne cédait pas. Il lui accorda tout juste le plaisir de la pénétrer d’un doigt si timide qu’elle bougea elle-même pour le faire entrer plus profondément. Les ondulations de ses fesses pour diriger la main et la bouche de son amant firent une brèche dans le mur des résolutions de l’homme. Sa main, emportée par le plaisir qu’elle procurait à la femme se fit plus vivante, et plus vigoureuse. Sans que sa bouche ne quitte un instant le mont sacré qu’elle venait de sentir s’élever, sa main dotée d’une autonomie d’action remplaçait pour un temps le membre tant sollicité par sa partenaire. Il sentait que celle-ci s’approchait de plus en plus du point de non-retour, elle haletait maintenant de façon quasi continue et sa voix montait dans les aigus sans qu’elle ne contrôle plus rien. Il accéléra encore le mouvement ...

... tant de sa bouche que de sa main, introduisant dans ce rythme infernal d’autres doigts au sein du corps de sa compagne. Elle se mordait les lèvres et serrait les poings si fortement qu’il sentit avant elle l’explosion arriver. Ce fut déjà à l’intérieur, tout autour de ses doigts qu’il put constater que son amie avait enfin atteint ce ciel qui lui avait été refusé plusieurs fois cet après-midi. Puis sa bouche fut quasiment simultanément le recueil d’une petite ondée brève mais intense qui fit crier sa compagne de plaisir en s’arc-boutant d’un coup au moment de la délivrance avant qu’elle retombe doucement, totalement alanguie sur le lit, spasmodiquement secouée par quelques ondes secondaires. Il avait bien fait les choses, mais il ne la laisserait pas ainsi, il ne la laisserait pas si vite. Elle ne s’en doutait pas encore mais son amant était, lui aussi, venu avec la volonté de lui faire payer la longue abstinence de cinq semaines. Lui aussi souffrait à sa façon du manque qu’elle lui reprochait. Car son cœur et son âme étaient encore meurtris mais les bras de sa maîtresse lui procuraient tant de plaisir qu’il lui en voulait un peu pour sa faiblesse d’homme sachant qu’il voulait tant posséder son corps et sentir ses caresses. Alors il reprit à nouveau le contrôle des opérations et dirigea sa main vers une autre destination plus secrète encore tout en ne quittant pas du bout des doigts ou de la langue le sexe si odorant et ruisselant de sa compagne. Elle fit mine de se dérober à ...