1. La rencontre


    Datte: 25/04/2020, Catégories: f, fh, Collègues / Travail Masturbation québec,

    Elle avait vu sa photo sur le tableau des employés et avait souhaité ne jamais travailler avec lui. Ou faire face, si cela arrivait, à un homme en couple et extrêmement fidèle, ou frigide, ou froid au charme qu’elle savait posséder. Mais le mieux, selon elle, était qu’elle ne le croise jamais. Il était, physiquement du moins, exactement le genre d’homme à l’allumer, trop, de façon à lui faire perdre la tête. Et elle aimait son conjoint, elle voulait à tout prix lui être fidèle, même s’il ne l’était peut-être pas, ce qui expliquait, selon elle, la baisse de libido dont il se disait victime… Elle n’avait plus regardé la photo, trop troublée par l’éventualité qu’elle allait, forcément, un jour ou l’autre, rencontrer le bel homme qui en était l’objet. Et elle l’avait oublié. Ce n’était qu’une photo après tout et elle était fort occupée. Ses deux autres boulots et ses deux enfants lui laissaient bien peu de temps pour fantasmer sur une image… Il avait vu sa photo sur le tableau des employés et avait décidé qu’il lui fallait coûte que coûte rencontrer cette jolie jeune femme. Elle était absolument son genre et il avait définitivement besoin de changement. Sa copine prétextait sans cesse une excuse pour refuser ses avances. Quand il était chanceux, elle le laissait la baiser une fois par semaine, sinon moins. Elle ne participait plus à leurs ébats, se contentant de se coucher sur le dos et de le laisser faire. Elle l’aimait, mais semblait ne plus avoir besoin de sexe. Et il ...
    ... l’aimait, mais il avait férocement besoin de sexe. Et de se sentir désiré. Quand il avait vu qu’un poste se libérait les fins de semaine où la belle inconnue travaillait, il avait sauté sur l’occasion. Son ancienneté avait joué en sa faveur et il n’avait eu aucune difficulté à l’obtenir. Il espérait que la demoiselle ne serait pas trop difficile à charmer, juste assez. Il se surprenait à penser à elle quand il baisait sa copine. Il anticipait leur première rencontre et espérait que ses pressentiments, habituellement fiables, le seraient une fois de plus. Il avait entendu parler d’elle à droite et à gauche, comme d’une jeune femme intelligente, pleine d’entrain et de joie de vivre, indépendante, professionnelle et adorant les personnes âgées avec qui ils travaillaient. Et chaque fois, il s’était retenu de poser des questions, même s’il désirait plus que tout la connaître davantage. Il patientait et pensait à elle en se caressant, alors que sa copine faisait semblant de dormir à ses côtés. Quand elle constata, en regardant son horaire de travail, qu’elle allait travailler avec lui durant toute une fin de semaine, elle eut un malaise. Heureusement, elle ne put s’y attarder, ses « petits vieux » comme elle les appelait affectueusement, avaient faim. Après le souper venait la routine du soir qui l’occupait énormément et, après le travail, venait sa vie qui l’absorbait pleinement. Elle n’y pensa plus trop, s’obligeant à songer à autre chose lorsque l’image du beau jeune homme lui ...
«1234...10»