1. A la découverte du nouveau corps


    Datte: 28/09/2017, Catégories: ff, sport, Oral 69, humour, fantastiqu, Lesbienne

    ... nécessaires. Je reviens en attaquant l’amortisseur au tournevis : — Qu’à cela ne tienne, y a qu’à durcir un max ! Et je serre à fond le réglage de la compression. Une nana qui attaque les réglages de suspension à chaud, lui qui sait rien faire, ça l’achève. Il repart, je le suis à distance pour le finir. Après cinq tours, ça y est, je suis tout près. Je vais m’envoyer le double sur sa tête. J’ajuste la sortie de virage qui précède l’appel, je me décale, qu’on ait chacun notre trace, la trois à fond, la quatre : waaaak ! Lui, il coupe les gaz pour amortir, moi j’envoie. Un ange passe. Mes pneus volent au niveau de sa tête. Boum ! réception clean en plus, j’ai remis les watts juste avant la réception. Au revoir… comme on dit dans ces cas là. Plus tard, je remballe le tout. Il est resté à papoter avec la bande. Quand je passe avec la voiture à côté du groupe, ils me regardent. L’habitude est de se faire des gestes d’au revoir entre pilotes. Là, tous les mecs me font des signes enthousiastes. Salut les gars, désolée, mais vous ne la reverrez pas sur le circuit. Dans le futur, revenant au club, j’entendrai peut-être parler d’un mythe : — L’histoire de la meuf à gros nibs qui passe le double. Direction la douche. Je constate qu’après avoir sué un litre, une fille pue autant qu’un mec ! L’idée de revoir bientôt Laurence me fait plus d’effet que ce double finalement. *** Je me suis garée pas loin de l’appartement. Le ciel commence à se couvrir à l’ouest, voilà du vent et c’est tout ...
    ... noir. Les feuilles mortes commencent à voler, et je constate qu’elles ne me font pas profiter de leur odeur, non, ça sent la circulation. Pendant que l’ascenseur monte au quatrième étage, je songe que je n’ai pas mis de blé dans le parcmètre, mais c’est la fin d’après-midi quand même. J’ai le cœur qui bat un peu et finalement, je me demande ce qui m’a pris. Dring ! Bonjour, marrant la porte qui s’ouvre immédiatement, ça surprend ! Laurence devait être derrière, des fringues dans les bras. L’heure est aux rangements apparemment. Ça me fait drôle de me retrouver devant elle comme ça. Petite brunette garçonne et toute fine, un visage d’ange, des cheveux courts et les yeux verts, blue-jean moulant et sweat-shirt lui font une silhouette d’ado. J’ai une intense émotion et me dis soudainement que c’était peut-être pas une bonne idée. Il faut savoir tourner la page. Laurence m’a largué et voilà. Sous prétexte qu’elle me quitte pour une copine, c’est une drôle de façon de me ramener dans le corps d’une nana canon. Ça va me retourner le couteau dans la plaie cette histoire, mais voilà, maintenant je suis là. Pendant que mes pensée batifolent, Laurence est comme hypnotisée par mes yeux bleu azur. Je me souviens comment j’ai failli me manger un lampadaire la première fois que j’ai croisé Tiphaine sur le campus. Ça l’avait bien fait rigoler sur le coup, d’ailleurs elle a l’habitude. — Euh, je dérange peut-être, je dis alors, avisant le fourbi en cours de réorganisation.— Non, non, c’est ...
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