1. Mais elles n'en sauront rien !


    Datte: 01/05/2020, Catégories: fh, ff, Collègues / Travail photofilm, théatre, humour, théâtre,

    ... Eloïse : Aaaaah bon ? (Elle plaque sa main libre sur les cheveux de Juliette et accompagne ses caresses de vives oscillations du bassin.) Eloïse (s’efforçant de rester discrète dans ses gémissements) : Hmmm… Non, je ne savais paaaaââas… … … Qui çaaaa ? … Aaah ouiiii ! … … Hmmm… non, non, tout va très bieeeen… … … Si, si, je t’écoute ! … … Ouiiii ! … … Et comment l’ont-ils appelé ? … … Aaaaah, c’est bieeeen ! (Les mouvements de ses hanches deviennent de plus en plus saccadés autour de la tête de Juliette qui poursuit ses attentions.) Eloïse : Aaaa… aattends, m’man… Juliette a besoin de moiii… Je te rappelle un de ces jours. Embrasse-les tous. Bisous ! (Elle raccroche et balance son téléphone.) Juliette (se redressant) : Ah bon, j’ai besoin de toi, moi ? (Eloïse lui lance un regard électrisé, et agrippe sa tête des deux mains pour l’attirer de nouveau contre sa vulve. Juliette reprend ses caresses.) Eloïse (sans plus la moindre retenue) : AAAAAAHHH ! OUIIIII ! VAS-YYYY ! CONTINUE ! AAAAHH ! (Elle s’agite par à-coups en crispant ses cuisses autour de sa partenaire et en hurlant un long cri d’extase. Puis elle s’effondre inerte dans le canapé. Juliette se redresse, s’essuie les lèvres d’un revers de poignet, puis s’avance à genoux par-dessus le corps d’Eloïse et l’embrasse à pleine bouche. Les jeunes femmes finissent par se rasseoir sur le canapé, côte à côte. Eloïse se blottit contre Juliette.) Eloïse : C’était ma mère… Juliette : Ah bon ? Eloïse (souriant) : Elle dit qu’il ...
    ... faut que tu arrêtes de profiter de moi ainsi… (Juliette rigole.) Juliette : Rien de grave ? Eloïse : Non, non, c’était pour m’annoncer la naissance d’un petit cousin ou quelque chose comme ça, je n’ai pas très bien compris. Juliette : Je soupçonne que tu n’étais pas entièrement à ta conversation… (Elles s’embrassent. Eloïse entreprend de caresser Juliette.) Juliette : Non, attends, je vais aller prendre une douche. Eloïse : Eh ben, je vais y aller avec toi, si tu veux. Juliette (désignant l’ordinateur) : Tu as regardé du côté de Roméo ? Eloïse : RAS. Le calme plat. J’ai laissé en bruit de fond quand j’étais là, et j’ai passé en accéléré les moments où j’étais absente, il se passe rien. Juliette (étonnée) : Rien du tout ? Flora n’a rien tenté ? Eloïse : Que tchi ! Elle s’est absentée deux fois avec son stagiaire, une fois ce matin, une fois cet après-midi. Mais c’est comme si Roméo n’existait pas. On dirait même qu’ils se font la gueule. Juliette : Tant mieux ! Eloïse : Trois jours de suite où y a rien à voir, à mon avis, tu t’es ruinée pour rien, avec ce matos. Juliette : M’en fous ! Ça me rassure, c’est déjà bien. Eloïse : En tout cas, on a été mauvaises langues, il a effectivement rien à se reprocher. Juliette (avec un sourire) : Vu tes cris, je n’ai pas été si mauvaise langue que ça… (Eloïse sourit. Elle se lève et prend Juliette par la main ; celle-ci se lève à son tour. Elles sortent vers la salle de bains.) ActeIII, scène 3 Mercredi 11, 13 h 50 Un bureau (Flora, Hernan) ...
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