Les récits de Sandie. N°1
Datte: 05/05/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... beaux-parents à venir me chercher à la gare en pleine nuit. Je déclinais gentiment son offre, disant que d’ici un moment j’appellerais un taxi pour me rendre à un hôtel proche de la gare. Puis, il m’a beaucoup parlé. Je ne sais plus les termes exacts de ses paroles. Je comprenais ce qu’il voulait, que je reste coucher cette nuit, mais dans son lit. Il m’a dit tour à tour que ma famille me croyait à Toulon, que j’étais loin de chez moi, dans une ville inconnue avec un inconnu. Personne ne saurait jamais quoi que ce soit. Il me trouvait jolie, désirable. Avouant qu’il m’avait emmené chez lui dans le seul espoir de me coucher dans son lit. Il était assis en face de moi, et me parlait normalement comme si ce qu’il me disait était naturel. J’étais bien sur troublée. Je ne me sentais pas en danger. Je savais que si je me levais et reprenais mon sac, il ne ferait rien pour me retenir, qu’il s’excuserait pour ses paroles… Je lui répondais que ce n’était pas possible. J’étais mariée et jamais je n’avais seulement pensé à tromper Jean. C’était en plus la vérité. Je n’étais pas fâchée, mais embarrassée. Je voulais me lever et partir. Son téléphone sonnait. Il décrochait, c’était son fils. Je restai assise, perdue dans mes pensées, mes doutes. Ce monsieur qui avait presque deux fois l’âge de papa voulait coucher avec moi. Cela serait très agréable pour nous deux avait-il dit. Mais comment lui faire comprendre que sa demande ne me choquait pas, au contraire. Il reposait le téléphone. Il ...
... me regardait, me souriait en silence. Mon portable se mit à son tour à sonner. C’était mon fils. Je m’accrochais à lui comme à une bouée de sauvetage. Roger m’écoutait parler à mon fils, il me dévisageait. Je sentais qu’il me déshabillait du regard. Il est venu s’asseoir à mes côtés. Je parlais à mon fils. Je n’osais pas bouger. Je fermais les yeux. Je disais à mon fils que papa était parti en mer. Roger avançait vers moi. Son visage se posait sur ma nuque. Je n’osais pas bouger. Je disais à mon fils que je viendrais le chercher. Je sentais sa bouche sur ma nuque dans mon cou : - Je partirai demain matin mon chéri pour te chercher. J’aurais voulu le repousser. Ses lèvres venaient à la limite de mes cheveux. Il déposait de doux baisers sur la nuque… La conversation avait mon fils se poursuivait : - Non mon chéri, maman ne peut pas prendre le train cette nuit. - …….. - Oui mon trésor, je t’aime moi aussi. Je mordais mes lèvres. Il avait passé son bras autour de moi…. Il me serait doucement. Je ne le repoussais pas. Je n’étais pas trop fière de moi…. - Je dois raccrocher trésor, maman t’aime beaucoup, je serais à Vichy demain dans l’après-midi. » Je fermai mon portable en silence. Il avait posé une main sur mon genou et me demandait tout bas si c’était vraiment la toute première fois. Je n’osais pas lui répondre. Je restais prostrée, n’osant plus bouger. J’étais vraiment gênée. Je voulais éviter de penser à mon fils, à Jean. Je restais un long moment perdue dans mes pensées, mes ...