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La gêne et le plaisir - Partie 9
Datte: 06/05/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme
... chiffonnent, dis-je franchement. Le contrôle de mon alimentation et ma silhouette, l’interdiction de fréquenter quelqu’un d’autre sans ton autorisation, un coucher à 23h et un couvre feu de minuit… j’ai l’impression de redevenir ado. Franchement c’est exagéré. - C’est à prendre ou à laisser, la vie de soumission ne se prend pas à la légère. Tu ne peux pas prétendre te soumettre et une fois hors de vue te laisser aller. Sinon tu passeras ta vie à jouer deux rôles ; ça te rendra dingue. - Et j’aimerais que tu rajoutes dans ta partie du contrat l’obligation de t’arrêter et de m’écouter si j’emploie le safeword. Ce n’est même pas évoqué dans le contrat. - En effet, je vais l’ajouter. Il rajouta une mention à ce sujet dans le contrat. - Alors tu vas signer ? - Franchement je ne sais pas. Je vais réfléchir, c’est un lourd engagement. Je relis le contrat ce soir et je te dirais si je compte le signer. D’ici là ne m’en reparle pas. - Ça me convient. Je pris conscience que j’étais repassée au tutoiement, comme si je m’entretenais avec quelqu’un de différent. - Juste pour savoir, devant d’autres gens je dois agir comment ? Je t’appelle comment ? Je dois te vouvoyer ? - Devant les colocs, les gens de la fac et les potes tu as le droit de me tutoyer. Evite par tous les moyens de m’appeler directement par mon prénom, pour ne pas perdre l’habitude. Sinon appelle moi par mon nom de famille. Ce sera étrange mais ça passera mieux. En ce qui concerne l’obéissance, bien sûr tu n’es pas obligée ...
... de m’obéir aussi servilement que tu le ferais en privée. Mais parfois tu devras m’obéir discrètement, même et surtout contre ton gré. A toi d’apprendre à faire ça avec efficacité et discrétion. J’acquiesçais et finit ma tasse de thé. - Tu es relevée de ta fonction de soumise jusqu’à 16h. D’ici là, les rôles s’inversent, je suis te suis entièrement soumis. Je le regardais avec satisfaction. Mon premier geste de maitresse fut de détacher mon collier et de lui passer autour du cou. Il l’accepta sans commenter. - Tu m’appelleras Maîtresse et bien entendu tu me vouvoieras. Tu vas monter te déshabiller et tu m’attendras en position de soumission au pied de ton lit. Dépêche-toi. Il monta rapidement à l’étage. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, je me délectais de ma liberté retrouvée et de ma nouvelle autorité. Je grimpais quatre à quatre les escaliers. Je pris le temps de sélectionner une tenue sexy – une belle robe en soie noire et des sous-vêtements qui se délaçaient, escarpins de satin – et allais prendre une longue douche. Je m’habillais et me coiffais comme j’en avais envie, savourant ma liberté totale. Je regrettais seulement d’avoir le pubis rasé, seul preuve restante de ma condition de soumise. J’entrais dans sa chambre d’un pas altier. - Inspection, articulais-je avec un grand sourire. Damien se leva et alla s’appuyer contre le mur. Son visage restait anormalement inexpressif, je ne pouvais discerner aucune émotion, ni excitation ni crainte. Seulement de l’obéissance. ...