1. COLLECTION ÉTRANGE PHÉNOMÈNE. Les femmes du parc (1/1)


    Datte: 12/05/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    C’est par un matin de printemps que profitant des premiers rayons chauds du soleil que ce phénomène s’est déclenché. J’étais assis sur un banc à donner du pain que j’avais apporté aux moineaux quand une femme est venue s’asseoir sur le banc face à moi. Un moment j’ai cru avoir une hallucination auditive. • J’espère que Julien sera à l’heure, je sens déjà son sexe en moi, j’ai un quart d’heure d’avance, c’est long d’attendre. Je suis étonné que les pensées de cette femme soient parvenues jusqu’à moi. Moins de dix minutes et un beau gosse est arrivé, elle s’est levée l’a embrassé et ils sont partis pour qu’il lui mette, mais on connaît la suite. Est-ce un phénomène unique ou vais-je entendre les pensées de la prochaine personne s’assayant sur ce banc ? J’attends 5 minutes et une petite vieille vient s’asseoir en face de moi. Elle est fluette et malingre montrant, hélas, qu’elle est dans les dernières années de sa vie. Sa vie, qu’avait, elle put être. D’un coup je la revois dans la fin des années trente avant la guerre lorsque son corps de jeune fille d’une vingtaine d’années s’éveille à la vie. C’est drôle, là aussi je l’entends me raconter son histoire. La guerre est déjà déclarée et la ville du Havre où j’habite subit de nombreux bombardements. Je rejoins l’abri le plus proche et je descends dans le souterrain prévu pour cela. Les bancs placés par les autorités sont occupés et un jeune homme pousse tout le monde pour me faire une place. Nous sommes serrés et j’ai ...
    ... l’impression d’être assise sur ses genoux. Au début, les bombes semblent nous épargner, mais rapidement le bruit se fait plus menaçant. Arrivé l’une des dernières, nous sommes assis très près de la porte et la bombe qui a dû tomber à quelques mètres de nous provoque un vacarme jamais entendu chaque fois que je suis venu dans un abri et un souffle qui arrive jusqu’à nous sous forme de poussière. Je suis sourde et aveugle, je m’aperçois que je me suis réfugié dans les bras du garçon. À ce moment la sirène de fin d’alerte retentis. Je suis vivante mais sourde et aveugle, car j’ai beau me les frotter, j’ai mal et je reste sans vision. • Viens, j’habite à côté et si la bombe a épargnée mon immeuble, je vais te laver les yeux. • Pas la peine de hurler, je suis aveugle mais pas sourde. • Toi aussi pourquoi tu cries, je t’entends. • Viens, on sort, on étouffe ici. Il me tient par le bras sa main frottant mon sein tout le temps de notre remonté moi qui suis vierge me réservant pour mon fiancé qui fait partie des travailleurs volontaires envoyés en Allemagne. Mes yeux me piquent tellement que je n’ai aucun scrupule à le suivre alors que jamais en temps normal je ne monterais son escalier pour me trouver seul chez lui. À un moment, je sens bien que sa main qui me tient le bras frôle mon sein mais ma fraise réagit et devient toute dure. • Encore deux marches et nous y sommes. Enlève ta veste que j’évite de la mouiller. Je m’exécute pressée qu’il me passe de l’eau sur les yeux. Je me penche et enfin ...
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