Une fausse prude
Datte: 12/05/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Comme chaque jour d'été, Nathalie s'avançait nue dans la rivière qui coulait en contrebas de sa résidence secondaire, de l'autre côté de la route. Un petit coin discret où elle pouvait s'ébattre sans mettre de maillot et goûter aux délices de la baignade dans le plus simple appareil, entre une haie d'arbres qui la dissimulait aux yeux des rares passants. Elle effectua quelques brasses jusqu'à l'autre rive, s'attarda dans l'onde fraiche en ce matin d'été et se hissa sur un rocher pour s'offrir aux premiers rayons du soleil, légèrement alanguie. Agée de 45 ans, mariée et mère d'une fille de 20 ans, travaillant dans une librairie, Nathalie était une femme de petite taille (1,55m) très facilement repérable par deux caractéristiques physiques : un casque d'abondants cheveux argentés, fruits d'une teinture décidée pour neutraliser ses premiers cheveux blancs, mais aussi un buste d'un volume étonnant contrastant avec le reste de son corps menu. Les "gros nibards" de Nathalie lui valait souvent des plaisanteries du personnel masculin de la librairie. Plutôt que de s'en formaliser, ou d'en faire un complexe, elle les mettait en évidence par de généreux décolletés dans lesquels les clients de la librairie plongeaient lorsqu'ils achetaient un livre. C'était même devenu pour le patron un atout commercial dont il était loin de se plaindre. Cela n'allait pas plus loin et Nathalie avait vite fait de remettre en place les hommes un peu trop entreprenants. Dire qu'elle était chaste serait ...
... néanmoins exagéré. Elle n'était pas du genre à invoquer la migraine quand son mari manifestait son désir de la posséder, que ce soit au lit ou en d'autres lieux. Elle avait également cédé aux avances d'un écrivain de passage pour une signature, subjuguée par le prestige du visiteur. L'écrivain, fasciné par ses seins, l'avait invitée à prendre un verre puis l'avait conduite à sa chambre d'hôtel où il l'avait honorée plutôt médiocrement. Nathalie avait à nouveau dérapé dans une arrière salle de la librairie avec un commis particulièrement viril qui l'avait prise en levrette devant une rangée de bouquins à une époque où son mari se trouvait en déplacement prolongé. Mais ni l'un ni l'autre n'avaient donné suite pour des raisons strictement conjugales. Après avoir poursuivi quelques minutes de bronzage intégral (sa fierté), Nathalie se remit à l'eau, nageotta à contre-courant puis dans le bon sens afin de revenir sur la berge récupérer ses vêtements. C'est alors qu'elle vit un homme assis à côté de sa robe et de ses sandales. Un costaud barbu, poilu et hilare qui l'interpella sans vergogne alors qu'elle tentait de dissimuler sa nudité en ne laissant apparaitre que sa tête hors de l'eau : - Bonjour madame. L'eau est bonne ? - Que faites-vous ici ? Voulez vous bien fiche le camp ! - Mais madame, je garde vos vêtements et je vous regarde vous baigner, c'est très charmant. - Vous êtes un sale voyeur, oui ! Allez-vous en ! - Et pourquoi donc ? Nous ne sommes pas sur une propriété privée. ...