Sciences et vie sexuelle (1)
Datte: 19/05/2020,
Catégories:
Hétéro
Le paysage défilait à toute allure. Les arbres semblaient se mouvoir pour disparaître hors du champ de vision d’Alexandre. Le ciel bleu, tacheté par endroits de nuages aux diverses formes, défilait tandis que le jeune étudiant de sciences se concentrait sur cette autoroute en direction de Rennes. Les mains sur le volant, il récitait tout haut la liste des formules qu’il devait connaître afin de réussir le concours qu’il allait passer dans cette grande ville Bretonne. Ec=1/2(mv²). Epp=mgz. Tant de formules, toutes plus complexes les unes que les autres, passaient à travers son esprit sur le reste de la route. Alexandre était arrivé. Le jeune homme de vingt ans, habitant à Caen, avait, avant de partir de chez lui, loué un appartement dans le centre-ville. Il gara sa petite voiture noire sur le parking prévu à cet effet et descendit. Il déchargea sa valise et la posa au sol, sur les roulettes qu’il utilisa afin de la transporter plus efficacement. Il traversa les deux passages piétons le séparant du grand immeuble dans lequel il allait séjourner et arriva devant la porte. Il sortit la clé qu’il portait dans sa sacoche, celle qui pendait contre son flanc, et ouvrit. Il ne perdit pas de temps et rejoignit sa chambre au deuxième étage. Là, il posa la valise sur le seuil de la porte de la petite pièce à vivre composée d’un réfrigérateur, d’une télévision, d’un lit, d’un évier, d’un micro-onde, d’une armoire et d’un bureau et se jeta sur le lit, épuisé par le trajet. Trois petits ...
... coups retentirent dans la chambre d’Alexandre. Le jeune homme se leva de son lit, l’esprit encore embrumé par la sieste qu’il avait faite. -Bordel, je pensais pas que je m’endormirais, jura-t-il. Les trois coups résonnèrent derechef. Se grattant le cuir chevelu, l’étudiant se dirigea vers la porte de bois et l’ouvrit. Une jeune femme, probablement du même âge qu’Alexandre, attendait, anxieuse, sur le seuil. Elle portait un Tee-shirt blanc légèrement décolleté et un jeans. Lorsqu’elle vit le visage encore endormi du jeune homme, elle porta ses mains tremblantes devant sa bouche. -Je vous ai réveillé ! Bon sang, je suis tellement désolée, s’excusa-t-elle. -Non, ce n’est rien. D’une certaine manière, ça m’arrange pas mal, j’ai encore du pain sur la planche. -Je vois. Désolée d’être aussi directe, mais auriez-vous un téléphone ? Le mien est tombé dans les marches pendant que je montais ma valise et, maintenant, il refuse de s’allumer. Alexandre plongea sa main dans sa poche et en sortit un smartphone qu’il lui tendit. -Tenez. Inutile de vous presser, j’ai encore beaucoup de forfait. -Oh, merci, vous me sauvez la vie. Là, elle attrapa délicatement le téléphone des mains de son propriétaire et tapa un numéro sur le clavier numérique. -Allô, maman, c’est moi. Oui, je t’appelle avec le téléphone de quelqu’un d’autre, j’ai eu un problème avec le mien. C’était juste pour te prévenir que tout va bien, j’ai mon appartement et un voisin sympa. Elle sourit à Alexandre qui peina à masquer sa ...