1. Morceaux choisis


    Datte: 22/05/2020, Catégories: fh, amour, dispute, nonéro, lettre, délire, humour, lettres,

    ... moi, dimanche prochain (rendez-vous chez Émilienne). Il n’empêche que la paire de gifles à Charles-Henri était de trop, et que tu aurais pu te retenir là aussi (te retenir, c’est vraiment un problème chez toi). Par moments, je me demande si tu ne penses pas seulement à mon cul. D’ailleurs, est-ce vraiment indispensable de faire ça de ce côté-là également ? Déjà qu’à ta demande, je me sois rasé le minou… Parfois, je me demande si tu n’abuses pas un peu. Pourtant, quels instants merveilleux nous avons vécus ensemble ! Donne-moi vite de tes nouvelles, que nous puissions réagir en toute confiance et oublier ces heures difficiles. Bisous. Ta Marie-Gisèle Ma chérie, Mais non, je pense pas qu’à ton cul. Dans les moments où je n’en veux pas à ton argent, je pense aussi à ma bite ! Hahaha ! Je plaisante, je plaisante… Moi aussi, je sais être taquin. Je crains que ce ne soit compliqué de nous voir ce dimanche, car je n’ai qu’une confiance limitée en ton amie Émilienne. Si ça continue, elle va prendre des photos de nos ébats ! À quand le chantage ? Me rendre encore chez toi, ce n’est effectivement plus possible dans l’état actuel des choses. Et puis, décidément, je finirais par coller au mur ce petit con de Charles-Henri ! Quant à tes parents, j’aime autant ne pas en parler. À mon avis, il serait temps que ta mère se fasse un peu dérider les fesses, mais si elle ne doit compter que sur ton père pour y parvenir, autant compter les cailloux du désert ! Je m’emporte… je m’emporte… ...
    ... Excuse-moi, s’il te plaît, je ne veux pas te froisser. Tu es merveilleuse. J’essaie de trouver un point de chute pour nous revoir, et je te fais savoir dès que possible ce qu’il en est. Je t’embrasse où tu veux. Phil. Philippe, Je me demande si tu m’aimes vraiment. J’attends de tes nouvelles depuis plus d’une semaine, et ne vois rien venir (Ma mère est aux anges, tu penses bien !). Est-ce si difficile de trouver un lieu de rendez-vous ? Ou laisses-tu passer cette semaine tranquillement rien que parce que tu sais que j’ai mes clopes ? Tu n’en es pas à ce point, j’espère ! Et ta mutation ? Je sais que mon père ne pousse plus à la charrette, mais ça devrait suivre son cours, non ? Fais l’effort de m’écrire, s’il te plaît. Rassure-moi, car je doute de tout. Marie-Gisèle Ma pauvre Marie-Gisèle, Je vais quand même t’écrire, en souvenir des bons moments passés ensemble. J’ai demandé l’annulation de ma demande de mutation. Il n’est plus question que je me balade encore dans ton village de dégénérés. J’espère que tu as compris que nous ne nous verrons plus. Je ne vais pas me taper encore tous ces kilomètres pour tirer un coup en cachette une fois par semaine – même si c’est bon – et devoir me contenter de me satisfaire à la main le reste du temps. Tu comptes encore sur moi ? C’est bien dommage. Je suis sur un meilleur coup. Adieu. Philippe Petit minable, Grâce à toi, j’aurai au moins appris ce qu’est exactement un petit branleur. Je ne pensais pas que ça existait – naïveté de la jeunesse – ...
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