1. Le gage


    Datte: 23/05/2020, Catégories: fhhh, extracon, inconnu, grossexe, complexe, forêt, voiture, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme fsodo, totalsexe,

    Lorsqu’elle est entrée dans la chambre d’hôtel où je lui avais donné rendez-vous, Sylvie n’avait plus tout à fait son aplomb habituel. Sa démarche était certes assurée, son port toujours aussi altier, mais je pouvais lire dans ses yeux l’ombre d’une appréhension, le timbre du doute dans sa voix volontaire. Ce trouble était sans doute dû à la tenue que je lui avais demandé de porter. Elle laissait présager du pire car elle n’avait qu’un long manteau sur pas grand chose : des bottes de cuir qui accentuaient sa cambrure, une minijupe qui masquait tout juste le galbe de ses formes délicieuses, une lingerie chic et choc qui mettait en relief ses petits seins pointus sous la cascade de ses mèches blondes. C’était aux antipodes de son costume habituel deworking girl. Lorsqu’elle m’a vu prendre des clefs de voiture et me diriger vers la porte de la chambre, elle a immédiatement compris que je n’allais pas être le seul à profiter de son impudeur. Les règles qui régissaient notre liaison étaient simples. Quand Sylvie gagnait une de nos joutes amoureuses, elle pouvait m’imposer le gage de son choix. Quand elle perdait, elle s’exposait à mon vice. Lors de notre dernier jeu, elle avait perdu. Nous sommes montés dans la voiture sans dire un mot. À peine installés, je n’ai pas pu m’empêcher de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Ma main entre ses cuisses crissait contre ses bas. Je l’ai sentie se détendre un peu. Mon regard planté dans le sien, je lui ai alors annoncé le programme de ...
    ... la soirée, le gage auquel elle devait se soumettre sous peine de me décevoir. Sous le trait appuyé de ses sourcils noirs, ses yeux irisés d’émeraude n’ont pas cillé, immobiles comme deux taches sur les ailes d’un papillon cloué dans une vitrine. « D’accord » a été sa seule réponse, aussi tranquille que si je lui avais proposé le choix d’un restaurant. La voiture a traversé Paris tambour battant, le long d’un chemin que j’avais appris par cœur, et qui nous rapprochait à chaque instant, du lieu. Une tension presque palpable montait dans la voiture au fur et à mesure que nous avancions. Une tension mâtinée de désir, qui monterait au rythme des passages dans la rue. J’ai bien cru que nos cœurs s’étaient arrêtés de battre lorsque nous nous y sommes engagés. La première passe a été un round d’observation. Il y avait du monde ce soir-là et donc du choix. Des visages dissimulés dans la pénombre, qui apparaissaient entre les véhicules en stationnement lorsque des voitures passaient au ralenti. Des hommes, seuls. Rien que des hommes sur des centaines de mètres. Des dizaines d’hommes face à quelques couples en voiture, dans une relation en miroir entre voyeurs et de exhibitionnistes, où le spectacle des uns est les spectateurs des autres. Sylvie semblait plus détendue après ce premier tour d’horizon. Ces hommes n’étaient pas si laids, certains plutôt mignons, et être le point de mire de tous ces regards affamés, bien à l’abri dans une voiture comme à Thoiry, semblait l’exciter un peu. Je ...
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