1. Cellule conjugale, Fatigue sexy et langage sale


    Datte: 24/05/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    "Dialogues Interdits" : une série de mini-nouvelles sans narration, uniquement faite de dialogues. Confessions crues, drôles et surprenantes entre amis... ######################### ### Cellule conjugale ### ######################### — Quand j’ai su qu’il prendrait du ferme, je n’ai pas eu peur de son absence… Deux mois, on pouvait les tenir. Surmonter l’épreuve… — C’est que tu dois l’aimer alors ! — J’ai aussi eu confiance envers le pénitencier. Je me suis renseignée, le directeur était classé parmi les progressistes. Il autorise souvent des cellules conjugales. — C’est quoi ? — Une petite pièce à l’écart où le mec peut être avec sa nana pendant quelques heures. S’il y a bon comportement du détenu, on peut lui autoriser un certain nombre d’heures par mois. Jusqu’à quatre. Et tu peux diviser comme tu l’entends. — Par exemple seize petits coups lapin-lapine de quinze minutes chaque ? — Ou bien deux gros et longs coups de deux heures. — Et la plupart des détenus ont quel rythme ? — Ceux qui baisent vite demandent toujours au moins une demi-heure Trop la honte pour eux de demander moins, après ils se font vanner par les potes. En taule, faut surtout pas perdre la face. — Tant mieux ! Ils tirent leur gonzesse vite fait et les vingt-huit minutes restantes ils peuvent développer un peu plus l’affection et la discussion. Et sinon, coucher de façon chronométrée dans une cellule fermée, c’est angoissant ou excitant ? — Plutôt excitant. De toute façon faut se faire une raison. Ce qui ...
    ... me gêne surtout, c’est son infidélité. — Je pensais que la taule était justement l’endroit par excellence à risque d’infidélité zéro. — Je le soupçonne de me tromper avec des hommes. Qu’il vienne pas se plaindre après. #################### ### Fatigue sexy ### #################### — J’aime bien quand Enora est crevée… elle baille sans penser à mettre la main devant sa bouche. Comme là à l’instant. — Heu… et alors ? — Ben, à chaque fois je l’imagine à genoux devant ma bite. — Bon, j’ai jamais vu ta bite mais… Elle baillerait en entrouvrant les lèvres, d’accord. Là, elle a baillé en ouvrant tout grand. Est-ce que tu te vanterais pas un chouïa ? ##################################### ### Langage sale, version garçons ### ##################################### — Y’a jamais moyen de pratiquer le trash talking avec ma copine… — Elle veut pas ? — Pire encore : dès que je la traite pendant l’amour, elle éclate de rire. — Te plains pas, elle pourrait éclater de rire pile quand tu entres en elle ou quand tu jouis. — Quand même, c’est vexant. — Essaye encore plus trash. — Quoi, je vais quand même pas lui dire « je vais t’égorger » ! — Non, évidemment… mais au lieu de dire « salope » ou « petite putain », dis-lui « morue », « grosse truie », « sale boudin »… — Hum ! C’est très possible que ça lui coupe l’envie de rigoler, effectivement. — Tu vois ! — Seulement je veux pas non plus qu’elle me quitte. L’extrême inverse n’est pas mieux. À la rigueur entre l’un et l’autre, je préfère encore ...
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