1. Les tribulations d'un cadre de l'agro alimentaire - 2ème partie.


    Datte: 01/10/2017, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Dans le cadre de mon travail, je recevais ces derniers jours Antonio, mon correspondant espagnol d’Alicante. Il était accompagné par sa femme Juanita avec qui j’avais fait connaissance lors de mon dernier séjour en Espagne. Les réunions de travail et visites à Rungis se déroulaient toutes la journée, aussi avait-elle profité de cette journée de vendredi pour passer son temps libre à faire les boutiques. Le soir, nous nous sommes retrouvés tous les trois dans le hall de leur hôtel au bord du boulevard périphérique au bout de l’avenue de la Grande Armée puis nous sommes allés dîner dans un restaurant du quartier des Halles. Après un repas assez vite expédié, nous avons repris un taxi qui nous a conduit Place Clichy. Je voulais leur faire connaître un cabaret qui venait d’ouvrir dans le secteur et dont on disait beaucoup de bien. L’enseigne « HUMOUR & DELICES » clignotait au-dessus d’une porte cochère d’un immeuble ancien mais visiblement en bon état. De part et d’autre, il y avait des petites vitrines éclairées montrant des vues de la salle et annonçant les spectacles présentés. Nous sommes entrés dans le hall brillamment éclairé et, après avoir traversé un salon ovale faisant office de vestiaire, nous sommes descendus profondément au sous-sol par un large escalier de marbre recouvert d’une épaisse moquette rouge. Nous avons débouché dans la salle proprement dite, une immense cave dont la voute était soutenue par de gros piliers en pierre brute. Nous nous trouvions ...
    ... visiblement dans une ancienne carrière comme il en existe bon nombre dans le sous sol de Paris. L’architecte avait su tirer parti de ce dont il disposait pour y créer un lieu de spectacle insolite mais particulièrement réussi. A gauche des marches, il y avait un vestiaire secondaire puis le bar avec ses traditionnels tabourets hauts, au fond, une petite scène masquée par un lourd rideau rouge était ménagée dans l’amorce d’une vaste galerie. Au centre, il y avait une petite piste de danse animée par un D.J. Tout autour, il y avait deux rangées de tables pour deux ou quatre personnes. A notre arrivée, c’est un jeune humoriste qui faisait son spectacle… Sa renommée montante lui valait un franc succès. Puis après son final, la salle a été plongée dans l’obscurité quasi-totale. Des projecteurs se sont braqués vers deux alvéoles fermées par une grille de part et d’autre de la scène. Deux filles y dansaient au sol d’une musique rythmée, une danse lascive, sorte d’invitation érotique propre à faire naître des fantasmes chez les hommes présents. L’une était une noire sculpturale aux cheveux très courts, grande, avec des seins en obus dressés sur son buste, des hanches galbées et des fesses ronde sous une taille ceinte d’une lourde chaîne dorée. Son faciès n’était pas particulièrement remarquable avec ses lèvres lippus et son nez épaté mais il s’en dégageait, tout comme du reste de son corps, un magnétisme érotique très puissant. L’autre était une européenne, grande également, aux longs cheveux ...
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