1. La reine Margo - 11


    Datte: 29/05/2020, Catégories: Humour, Lesbienne Mature,

    ... en paix, ne se sachant plus surveiller après c’être lavé. Cette bibliothèque contenait tout de même de véritables trésors sur la botanique et aussi et surtout... sur les poisons. Mais, comme elle le savait déjà, les poisons n’étaient pas tous mortels, bien au contraire et certains avaient même des propriétés tout à fait surprenantes. Un très vieux codex traduit en latin d’un ancien texte turc en particulier contenait des recettes fascinantes qu’elle pouvait maintenant recopier dans un petit cahier qu’elle gardait toujours avec elle. L’une de ses recettes, plus que les autres, l’intéressait tout particulièrement, car, ce poison ne tuait pas la victime, mais la plongeait dans un très long sommeil qui pouvait durer des mois, voir des années. Bref, elle avait beaucoup plus de choix qu’a son arrivée et puis, tuer une reine, c’est plutôt risqué, surtout dans son château. Mara sourit méchamment, le cœur léger, ne pensant plus qu’a retourné dans les bras de son amant et de ses filles dont elle avait tuer les parents et sans aucun remords. Elle se faisait inviter pour la nuit, une pauvre vielle voyageuse aux cheveux gris et glissait discrètement de la poudre dans la nourriture des adultes ou une tisane qu’elle leur préparait au souper du soir. Ils mouraient en dormant et à la faveur de la nuit, elle se sauvait alors avec l’enfant. Sa propre mère l’avait enlevé, elle aussi, et en procédant de cette manière, elle lui avait avoué sur son lit de mort. Soudain, la porte de la bibliothèque ...
    ... s’ouvrit, Mara grimaça d’être encore dérangé.-Quoi ? fit-elle en apercevant une jolie petite servante.-La reine souffre du dos atrocement, voyageuse, elle demande si tu pourrais la soulager avec un onguent ou autre chose.Mara retrouva sa bonne humeur en répondant :-Dit lui que je vais lui préparer un remède tout de suite et que je vais lui apporter. Il y a quelqu’un aux cuisines ?-Pas a cette heure madame.-Parfait. Va !Un peu plus tardAprès le bain, Jeanne et les filles m’avaient aidé à venir m’étendre dans mon lit et ce fut si douloureux que j’en avais l’esprit embrouiller. J’avais demandé aussitôt d’aller chercher Mara la guérisseuse, car le moindre mouvement était une véritable torture. Le médecin du village avait donné un onguent à Jeanne contre le mal de dos, mais malheureusement, il n’agissait pas. Après qu’elle m’eut frictionné longuement après m’avoir retourné comme une crêpe, je n’avais ressenti qu’une intense chaleur, mais pas le moindre apaisement de mes douleurs. Comme le Pèlerin m’avait donné rendez-vous ce soir, je ne voulais surtout pas le manquer et encore moins me présentez a lui plier en deux en grimaçant, me soutenant avec une canne. Comme sa venue devait rester encore secrète pour le moment, je ne pouvais le faire venir à mon chevet non plus. Jeanne aurait pu m’accompagner, mais je tenais à être seul avec lui. Je me mourais tant de le revoir que chaque fois que je pensais a mon ancien amant mon cœur martelait ma poitrine. Il m’avait donné rendez-vous, sous ...
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