M comme Mélanie - Histoires de Sexe

M comme Mélanie

... Vous pouvez vous cacher derrière un arbre si ça vous dit, ou bien je me retourne et j’attends que vous ayez fini. Elle ne répond pas, ce qui est finalement un bon point pour moi. Elle jette un premier coup d’œil circulaire puis un second. Elle tergiverse encore un peu, puis elle murmure : — Euh… tournez-vous, svp. Je me contente de sourire puis je me retourne. J’entends qu’elle s’agite derrière moi, ça dure quelques secondes. — C’est… c’est bon… vous pouvez vous retourner. Elle est toute rouge, ça lui va bien, elle est même adorable ainsi, debout sur ses jambes bien serrées, ses mains derrière le dos. Puis d’un geste brusque, elle tend le bras. Au bout de celui-ci, se balance un petit morceau de tissu bleu et soyeux. Sans hâte, je m’en empare, elle rougit encore plus. — Merci, Mélanie. Alors, était-ce si dur que ça ?— N-non… Je déploie sa petite culotte entre mes doigts : — Belle pièce de lingerie… très mignonne ! Comme vous…— M-merci…— Je vois que vous faites attention au moindre détail quand il s’agit d’habillement. C’est assez flagrant dans votre façon de vous habiller. Votre robe est assortie à vos chaussures et même à votre vernis à ongles. Idem pour vos dessous, si j’en crois votre petite culotte. Félicitations ! Elle ne répond pas, toujours aussi écarlate. Soigneusement, je plie la petite culotte sous l’œil étonné de Mélanie puis je la lui rends : — Voici votre bien, mais j’aimerais que vous restiez ainsi, sans culotte.— P-pourquoi ?— Ça fait aussi partie de la ...

... démonstration. Elle reprend sa culotte et la glisse dans son sac à main. Puis les joues toujours en feu, elle me demande : — Tout à l’heure, vous avez parlé de deux soumises réellement. Et la seconde ?— Bénédicte, ça a duré quelques années, presque quatre ans, puis elle a voulu arrêter quand elle a eu son premier enfant.— Et vous vous voyiez souvent ?— Nous avons même vécu ensemble un certain temps, mais ça n’a pas marché. J’étais son Maître et elle ma soumise, mais ce n’était pas une histoire d’amour, juste une histoire de domination/soumission. Nous avions mélangé les genres. Par la suite, elle a été heureuse en ménage avec un autre homme, elle séparait bien la D/s de l’amour. Au final, c’est l’amour qui l’a emporté. D’ailleurs, ils sont toujours mariés et très heureux. Tant mieux pour eux et leurs enfants.— Je vois… je vois… Un certain silence s’installe. Je constate qu’elle serre moins les jambes, comme si elle acceptait petit à petit sa situation un peu incongrue. Je décide de casser ce silence : — Mélanie, pour tout vous dire, j’aime le fait de savoir que vous êtes sans culotte et aussi que nous le sachions tous les deux.— A-ah bon ?— Pas vous ? Vous n’aimez pas le fait que vous soyez sans culotte et que je le sache ?— Eh bien… comment dire… oui… quand même… ça me fait… Elle n’achève pas sa phrase, mais je comprends ce qu’elle souhaite exprimer. Dans la vie, il faut savoir forcer un peu les choses ; le politiquement correct, c’est bien, mais souvent limitatif. Et comme il vaut ...