1. 13 déclics pour une nouvelle vie (6)


    Datte: 04/06/2020, Catégories: Transexuels

    CHAPITRE 6 : déclic n°11 Me voici allongée sur un lit, dans une pièce blanche d’abord très floue, mais qui se dessine peu à peu. Je suis dans un hôpital ou une clinique. J’ai envie de me lever, mais j’ai mal partout. Mes fesses sont extrêmement douloureuses, mon abdomen également. En fait c’est bien simple, je n’arrive à bouger que mes bras, bien qu’encore très engourdis, par l’anesthésie j’imagine. Ça me revient, le verre de jus d’orange, puis le flou. Et cette histoire de transformation, de dernière étape. Il semble que j’avais bien compris ce qu’avait prévu Christian pour moi. Mais j’ai l’impression qu’il est déjà trop tard. Vite, je fais glisser les draps jusqu’à mes genoux. Je suis couverte de bandages. Depuis les cuisses jusqu’au nombril, ainsi que sur la poitrine. Et, surprise, mon visage est également couvert de bandages. Les forces me reviennent peu à peu. J’arrive enfin à me lever, chancelante. Et alors que je vais enlever mes bandages pour découvrir ce qu’on a fait de moi, une personne entre dans la pièce. C’est Christian. « Tu sembles bien pressée de découvrir ton nouveau corps. Justement, cela fait 15 jours que tu es sous sédatifs, suite à tes opérations. Nous t’avons laissée te réveiller pour que tu assistes au dévoilement du résultat de ce travail d’artiste. — Nous ? Qui ça ? — Tu as été opérée dans le plus grand secret par l’un des chirurgiens plastiques les plus réputés au monde. Celui-ci m’a fait un bon prix, très emballé par ton histoire. Mais il ...
    ... souhaite garder l’anonymat. C’est donc moi qui vais défaire tes bandages. » Et Christian s’exécute. Il commence par l’énorme bandage sur mon abdomen et mes fesses. Je vois apparaître une taille beaucoup plus fine qu’avant, un ventre plat, des fesses extrêmement rebondies. Et je n’exagère pas sur l’adverbe. Elles sont bien extrêmement rebondies. Et mes hanches sont encore plus larges qu’avant ! Par contre, je suis pleine de bleus. « La cicatrisation semble parfaite. Les bleus partiront avec le temps, c’est normal. Nous t’avons liposucé l’abdomen et une partie des cuisses, afin d’affiner tes jambes et ta taille. Puis nous avons réparti les graisses résiduelles sur tes hanches et surtout tes fesses. Tu as aujourd’hui un cul à faire bander un nonagénaire sur son lit de mort. » Je suis trop déboussolée pour réagir. Pourtant, je me trouve belle. Et ce n’est pas fini. Christian ne me laisse d’ailleurs pas vraiment le temps d’exprimer mon avis, et défait le bandage sur ma poitrine, dont on devinait déjà, bien que compressée sous le tissu tendu, qu’elle était plus grosse qu’avant. Beaucoup plus grosse à vrai dire. Une fois les bandages ôtés, une lourde poitrine tombe et me tire la peau du torse. « Du travail d’artiste, s’exclame Christian ! Nous t’avons bien évidemment implanté deux prothèses en silicone, autour desquelles nous avons joint une partie de la graisse issue de ta liposuccion, pour un effet plus réaliste, moins rigide. Tu as désormais de beaux seins qui ont l’air relativement ...
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