Le club des nymphes - tome II (26)
Datte: 06/06/2020,
Catégories:
Hétéro
Chapitre 26 (Élodie) : Sentence — Tu sais, Thomas, je crois que je vais finir par vraiment détester ces hôpitaux. La première fois était déjà insupportable, mais alors deux fois dans l’année ! — Les détester ? Pourtant ils ont sauvé deux membres de ta famille. Tu devrais les remercier. — Oui, n’exagère pas non plus. Les médecins ont dit que le coup de couteau n’avait pas touché d’organe vital, et donc que tu allais t’en sortir sans difficulté. — Ouais, mais en attendant je souffre le martyre. — Oh, pauvre petit chou… me moqué-je. Sa chambre est blindée de fleurs et de boîtes de chocolats. Visiblement, depuis mon premier passage, il a eu un grand nombre de visites. Ça fait du bien de le voir souriant. J’ai eu vraiment peur quand je l’ai vu s’effondrer et que j’ai vu le sang se répandre. Je ne sais pas ce que j’aurais fait s’il était mort. Je n’ose même pas l’imaginer. — À qui le tour ? On dit bien jamais deux sans trois, non ? — Oh, plaisante pas avec ça, m’énervé-je. C’est tout sauf drôle. Il rit comme un petit fou et se contracte d’un coup en posant une main sur le bas de son ventre, le visage crispé de douleur. Je lui demande si ça va ; il se montre rassurant. — Les médecins ont dit que tu sortirais vite mais que tu devrais rester tranquille. Tu diras donc à ta chère copine que si elle veut te faire plaisir, elle devra se contenter de pipes. Pas de sexe. — C’est déjà fait, sourit-il. — Ah bon, tu lui as déjà dit ? — Non. Enfin, si. Mais je ne parlais pas de ça, sourit-il ...
... encore plus. Je ne comprends pas sur le coup et le regarde. Il me fixe, amusé. — Oh, réalisé-je enfin, eh bien cette sacrée Louise cache bien son jeu ! Jamais je n’aurais pensé qu’elle serait capable de faire ça en plein hôpital. — Ouais, d’ailleurs on a failli se faire surprendre par les infirmières. Mais ça ne l’a pas empêchée de me promettre de recommencer dès qu’elle repassera. Mon regard dévie vers l’entrejambe de mon frère. Je m’imagine la scène : les cheveux frisés de notre ex-présidente faisant un mouvement de va-et-vient au-dessus du sexe de Thomas. J’entends mon frère geindre de plaisir comme il le faisait lorsque c’était moi qui le suçais. Je me souviens très bien de son goût si délectable, de la vibrance de sa queue au moment de l’éjaculation et de la puissance de ses jets qui me remplissaient la bouche. Des picotements se font ressentir dans mon bas-ventre tandis que je me sens nostalgique. Bien malgré moi, j’ai remplacé Louise dans la scène qui se déroule dans ma tête. — Euh… hésite Thomas en voyant mon regard, tu n’es quand même pas en train de penser à me faire la même chose ? — Désolée, me reprends-je. Ça ne disparaîtra pas du jour au lendemain. Cela va prendre du temps. — Je sais, dit-il, plus détendu. — Je me dis que je vais finir moi aussi par me trouver quelqu’un, que je vais l’aimer, et sans que je m’en aperçoive ces désirs incestueux seront loin derrière moi. Comme toi avec Louise… — C’est tout ce que je te souhaite, Élodie. Tu mérites d’être heureuse. — ...