au cinema
Datte: 12/06/2020,
Catégories:
Gay
Il fait un de ces temps à vous flanquer un cafard mortel. Même pas envie de se branler ! Le ciel est tombé par terre. Je m’ennuie à mourir. Le dernier mec en date avec qui je fricotais vient de se tirer avec un gamin plus jeune que lui. Il n’a même pas pris la peine de me prévenir. Il devait venir aujourd’hui et comme il n’arrive pas, je lui téléphone. Et là, il me répond qu’il ne viendra pas. Il n’en a plus envie.Il faut que je me change les idées. Je ne veux surtout pas me lancer à la recherche d’un autre mec dans l’état où je suis. Je risquerais de tomber sur n’importe quoi et d’en souffrir encore plus. Je décide de me payer un cinéma. Je feuillette le journal et je vois qu’on passe un film porno avec des gais au cinéma du bas de la ville. Je m’habille et j’y vais. Ça me changera un peu les idées et puis, si je peux me payer une sucette dans une cabine, pourquoi pas. C’est toujours ça de pris.Je m’installe confortablement dans la salle. Je me suis assis n’importe où, je n’y vois rien, il fait noir et mes yeux ne se sont pas encore habitués à l’obscurité. Le film ne casse vraiment rien, comme tous les films de cul d’ailleurs. Il n’y a jamais d’histoire, juste des bites et des chattes, des branlettes et des séances de lèches. Mais ça passe le temps et ça ne demande pas d’effort. M’habituant à l’obscurité, je commence à regarder autour de moi pour repérer la clientèle. Il n’y a que trois mecs dans la salle. Un petit vieux 70/75 ans deux rangs derrière moi, un gros qui ...
... ronfle de l’autre côté de la salle, tout près de l’écran et un mec qui a l’air jeune dans le fond, à l’avant dernier rang.Dommage pour le jeune, d’habitude, ceux qui viennent pour s’amuser un peu se mettent au dernier rang. À l’avant dernier, ce sont les voyeurs. J’attends encore un peu. Il y a quelques bruits au fond de la salle. Ce sont des spectateurs qui circulent entre les rangées de sièges. Je me retourne pour constater que le jeune a disparu mais que le petit vieux est allé s’asseoir au dernier rang. Il est seul. Je patiente quelques minutes, il y a bien deux ou trois personnes qui entrent dans la salle, mais elles se dispersent dans la salle. Rien d’exploitable pour moi.Faute de grives, on mange des merles, pensais-je.et puis c'est bon les papys ! Je vais voir ce qu'il a l’intention de faire, on ne sait jamais. Je vais m’installer au dernier rang, quelques sièges plus loin que lui. Je le surveille du coin de l’œil. Jusqu’à présent, il se tient tranquille. Les gars qui s’installent au dernier rang pour se payer un branlette ont pour habitude de signaler leur envie assez bruyamment. Zut, il va encore falloir attendre. Et film qui ne vaut même pas le dixième du prix de l’entrée. Même les couleurs sont dégueulasses et c’est flou en plus.— Et alors, pépé, me dis-je, tu veux ou tu ne veux pas ?Comme s’il avait entendu ma pensée, je vois qu’il commence à se triturer le pantalon. Il ouvre sa braguette, fouille dans l’ouverture de son caleçon et en sort sa bite. Je ne vois pas ...