Le retour des deux amants - Histoires de Sexe

Le retour des deux amants

... oui. Baise-moi, prends-moi, vas-y ! Sentant l’excitation monter, il avait été de plus en plus violent dans ses mouvements et, alors que son sperme était sur le point de gicler… une fois de plus, elle s’était brutalement dérobée sous lui ! D’un geste sec, elle s’était déportée sur sa gauche, le laissant s’échapper des orifices convoités, manquant de le déséquilibrer. Il avait dû se rattraper au lavabo et se retrouvait ainsi, le sexe raide et luisant, haletant de surprise. — Mais qu’est-ce qui te prend ? Elle aussi avait la respiration lourde et, après quelques instants, elle avait fini par lui répondre. — Rien mon chéri, c’est juste que pour clore cette journée je veux te conserver dans les meilleures dispositions possibles. J’adore osciller constamment entre l’envie de jouir et la frustration de ne pas y arriver et je veux qu’il en soit de même pour toi ! Il la regardait d’un air interloqué et surpris. La connaissant, il se dit qu’elle devait avoir une idée derrière la tête, mais il ne voyait pas quoi. Devant son air interrogatif, elle avait repris. — Tu verras, il est bientôt six heures, la soirée ne va pas tarder à arriver et tu comprendras. Pour le moment, laisse-moi finir ma toilette. Grâce à toi, il faut que je recommence presque tout ! Avec un sourire espiègle, elle l’avait embrassé furtivement tout en le poussant doucement vers la porte de la salle de bain. — Allez, ouste, sors de là espèce de sexe à pattes et laisse ta chérie prendre soin d’elle ! Assis dans le ...

... canapé, il l’observe en face de lui. Nue, elle est magnifique avec sa longue chevelure raide, ses seins galbés et lourds, son ventre plat qui débouche sur une toison soigneusement taillée et encadrée de hanches pleines et fermes. Son regard pétille et elle le remarque manifestement, car, avant de s’approcher de la table basse, elle fait un tour sur elle-même pour lui montrer ses fesses et la cambrure de ses reins. — Je suis à ton goût, mon amour ?— Oh oui ma chérie, totalement et sans équivoque ! Elle pose le plateau et sert les verres. Elle a apporté une bouteille de champagne et des biscuits apéritifs. — En quel honneur le champagne ? Pour fêter le temps pourri ? demande-t-il en prenant sa flûte.— Pas du tout mon cœur, en l’honneur de ce que je vais te proposer et en anticipation de ton enthousiasme qui ne manquera pas ! Tchin ! Tout en avalant une gorgée, il ne peut s’empêcher de savourer l’éveil de ses quatre sens. La vue du corps de sa maîtresse, le CD de Massive Attack qu’il avait mis, l’odeur de leurs corps tout frais (il a lui aussi pris une douche peu avant) et, enfin, le goût du champagne qui coule dans sa gorge. Il ne manque plus que le toucher et, alors que Christèle s’installe, jambes repliées, à ses côtés, il laisse glisser ses doigts dans le bas de son dos. — Dis-moi, tu es bien mystérieuse tout à coup ! De quoi s’agit-il donc ? Elle le regarde dans les yeux, un léger sourire aux lèvres. — Est-ce que tu te souviens d’Aurélie et de Jean-Jacques ? Aurélie était une des ...