1. La vision


    Datte: 19/06/2020, Catégories: h, jeunes, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme init,

    Allongé sur son lit, Antoine se repasse une fois de plus sur l’écran de sa mémoire la scène qui a conditionné sa vie sexuelle. Il a quinze ans. Cela fait deux ans déjà qu’il s’est réveillé un matin avec un liquide blanc sur le ventre. Très intrigué, très inquiet aussi, il a passé le doigt sur la petite flaque qui noyait son nombril. La texture de ce liquide est crémeuse. Il n’a jamais rien vu de pareil. Mais un sentiment bizarre le retient d’en parler à ses parents. Peut être est-ce ce vague souvenir d’une impression agréable pendant son sommeil. Quelque chose d’insaisissable qui lui dicte de garder le silence sur cet épisode. Puis, quelques jours plus tard, il s’est réveillé avec son sexe tout dur. En y portant la main il découvrit une sensation inconnue de plaisir. En faisant coulisser sa main sur son sexe la sensation grandissait. Il continua donc, et découvrit au bout de quelques minutes à la fois la solution de l’énigme et le plaisir fulgurant de l’orgasme. Dès lors, il se masturba tous les jours. En rentrant de l’école, il était seul à la maison pendant deux heures. Il se déshabillait donc et se faisait jouir. Pour s’exciter, il regardait les illustrations de son livre de sciences naturelles, la page sur la reproduction. On y voyait trois dessins représentant l’évolution du corps de la femme de l’enfance à l’âge adulte. Ses yeux se fixaient notamment sur le triangle noir du pubis. Quelques minutes suffisaient à l’amener à l’éjaculation. Puis il s’endormait, flottant ...
    ... dans les limbes du plaisir. Parfois il imaginait que c’était Charlotte qu’il voyait ainsi nue. Charlotte était la plus jolie fille de la classe. Elle était dans la même classe que lui depuis la 6ème. Antoine était très timide et elle avait tant d’assurance. Il n’arrivait à trouver le courage de lui parler que pour lui dire des futilités, et il s’en voulait après coup d’avoir été aussi plat. Charlotte avait de longs cheveux bruns et de jolis yeux verts. Ses formes très féminines représentaient pour Antoine l’idéal de beauté. Il lui arrivait de dessiner sa silhouette sur ses cahiers de classe, en insistant bien sur la courbe des seins. Puis il s’empressait d’effacer le dessin afin qu’il n’existe aucune preuve de son attirance. Si ses copains ou les filles de la classe étaient tombés dessus, quelle humiliation ! Pendant les cours de sport garçons et filles étaient séparés. Quand le cours se passait dans le gymnase, celui-ci était divisé en deux par une cloison mobile afin que chaque sexe ne soit pas absorbé dans la contemplation de l’autre. Des fois il arrivait à s’éclipser discrètement. Il passait alors sous les gradins pour ne pas être vu. Il franchissait ainsi le rideau, la porte du paradis. Il avait trouvé un endroit idéal d’où sa vue embrassait à la fois le gymnase et l’entrée des vestiaires des filles. Il pouvait ainsi observer les filles, surtout Charlotte, et espérer les voir se déshabiller dans le petit coin de vestiaires qu’il pouvait apercevoir. Quand le cours portait ...
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