Mon premier modèle vivant - Histoires de Sexe

Mon premier modèle vivant

... Désolée, je me suis laissée aller sur la chanson, mais je n’ai pas fait attention à prendre du temps pour te laisser photographier !— Oui, oui. Ça… ça a été !— Eh bien quoi, qu’est-ce qu’il y a ? me dit-elle étonnée— Oh désolé, j’ai été pris de court, je ne m’attendais pas à ça, et là tu m’as vraiment scotché !— Ce n’est pas très professionnel ça, monsieur le photographe ! Elle avait un sourire parfaitement entendu. Je ne pouvais continuer ainsi, au risque de déraper, j’étais là pour réaliser une chouette séance photo, et je m’y tiendrais ! Je proposais donc de terminer la séance là-dessus, ce sur quoi elle fut tout à fait d’accord. — Donne-moi juste le temps de me passer quelque chose et on se prend un moment Je la laissai repasser à la salle de bains, en profitai pour reprendre mes esprits et faire le point. Elle revint, vêtue uniquement d’un kimono qu’elle avait vaguement fermé à l’aide d’une ceinture un peu lâche. — Je suis crevé, lui dis-je, mais je crois que j’ai vraiment tout ce qu’il faut pour faire un beau boulot !— Super, ça me va ! Je dois t’avouer que je suis vannée aussi, c’est bien plus fatigant que je ne l’avais ...

... imaginé. Et puis je suis allée également bien plus loin que ce que j’aurais pensé. Je lui souriais comme un benêt, j’en avais complètement oublié l’heure, et par ailleurs, un jour dans le kimono me laissait deviner l’aréole d’un sein dont je ne pouvais détacher le regard. Elle ne semblait pas m’en tenir rigueur outre mesure. Cela me revint, comme un éclair. — Mince ! Quelle heure est-il ? !— Il est déjà 19 h, pourquoi ?— Mon train est dans à peine vingt minutes, j’aurai à peine le temps de l’attraper !— Eh bien, je ne vois pas le problème ! Dors ici. Ce n’est pas bien grand, il n’y a qu’un lit, mais on s’arrangera !— … J’avoue qu’une seconde l’idée m’a tenté, plus que tenté même, mais je m’étais fixé une éthique pour la journée, quoiqu’il en coûte. Je refusai donc l’invitation, la remerciai très sincèrement pour ce magnifique après-midi et m’éclipsai au triple galop pour rattraper mon train. Au moment de la quitter, me regardant dans les yeux, elle me dit : — Dis-moi, j’ai vraiment adoré cette journée, on en discute sur Skype. Mais… on remet ça ? Différemment, mais quand tu veux, j’aimerais beaucoup aller plus loin. À suivre…