Le Hamac - Histoires de Sexe

Le Hamac

... étais rentrée dans une bulle sensorielle, mais tes yeux s'ouvrent alors lentement, imperceptiblement tes paupières bougent, et tu me fixes comme au début. « Ouvres ta braguette pour moi, et fais descendre un peu ton short, je veux mieux voir » Le ton de ma voix lui non plus n'a pas changé et cela semble te convenir. Tu glisses les pouces de chaque coté du short et tout en te trémoussant légèrement tu l'amènes carrément a mi cuisses, exhibant fièrement ton pubis presque entièrement rasé, à la vue de tous. Même si je ne suis que le seul spectateur, la situation risquée de pouvoir te faire surprendre à n'importe quel moment à l'air de ne pas te laisser indifférente. Tu portes les fameux trois doigts à ta bouche pour les humidifier généreusement et les replace sur ton sexe, mais en contact direct cette fois ci. Ces mouvements en rond, m'hypnotisent tel un pendule. Je suis fascinée par tes doigts et la manière qu'ils ont de pétrir ton sexe luisant à la lumière du soleil déclinant. Écartant les lèvres, pinçant le capuchon, plongeant à peine dans la matrice, ton plaisir ne fait plus aucun doute il est à la fois très intime et exhibitionniste. Tes yeux se sont refermés et là face à moi, face a la nature, face au monde tu te branles, tu te masturbes pour le plaisir, tout simplement. Je suis époustouflé par la scène, un canal se crée entre mes yeux et ton corps et plus rien d'autre n'existe autour. La scène est obscène. Elle est magnifique. J'entends maintenant de minuscules ...

... gémissements venant non pas de ta bouche mais de ta gorge toute entière, ils sont profonds et rauques. Ta main droite accélère petit à petit et se concentre progressivement vers ton interrupteur à orgasme. L'index et l'annulaire se relèvent et laissent le champ libre à monsieur le majeur qui connaît la méthode par cœur. Le rythme devient rapide, le doigté plus précis. Tu mouilles de temps en temps tes doigts pour lubrifier tes muqueuses et ce faisant tu goûtes avec délice à ta propre intimité. Sans t'arrêter; tu empoignes de l'autre main tes seins à tour de rôle en pinçant les tétons fortement entre tes phalanges. Ton majeur droit entre en frénésie, ta main gauche comprime ta poitrine, tes gémissements se sont transformés en cris étouffés, tu mords ta lèvre inférieur, tu gigotes tes gambettes pour repousser le short sur tes pieds, et d'un coup le balances dans les buissons. Tu n'as plus aucune pudeur, je vois des dessins de Manara, des chansons de Gainsbourg, et des romans de Sade tous mélangés. Et là ta jouissance te prends de force, elle à des mains de fer dans des gants de velours, elle t'arrache complètement de la réalité, elle te soulève, te secoues comme un poupée de chiffon, puis repose en douceur ton corps tremblotant. Tu respires lentement en soulevant ta poitrine, et peine à retrouver ton souffle. Tu ouvres enfin les yeux, les plonges directement dans les miens. Encore et toujours cette malice. Tu remontes ton short et arranges ton soutient gorge de maillot de bain, tu te ...