Dani-elle Chapitre 02 - Histoires de Sexe

Dani-elle Chapitre 02

... et j'entends le carillon de l'ascenseur qui est complètement à l'opposé de ma direction. Je réalise que, même si je désire trouver une queue disponible derrière une porte, je ne veux pas me faire surprendre par des gens dans le corridor. Les voix s'éloignent. Je me calme et je vais à la prochaine porte. J'entends de la musique. Je frappe à cette nouvelle porte et je récite une nouvelle fois mon annonce. Encore une fois pas de réponse. Je réalise que lentement le courage qui m'habite se dissipe et il est lentement remplacé par de la peur. Mon estomac se noue tranquillement au fur et à mesure que je m'éloigne de la sécurité de ma chambre. Je fais un pas vers la troisième porte quand j'entends une voix derrière moi. — Daniel ? Je me retourne et je vois le directeur artistique du studio Molekhadher le principal concurrent du studio pour lequel je travaille qui est à la porte où je viens de frapper. Il porte un peignoir. Je vois une jeune femme qui marche en direction opposée à moi. Elle ne peut être que sortie de la chambre du DA. J'essaie de me souvenir de son nom, je sais que je lui ai déjà parlé. Il me fait signe. — Est-ce que cela va, Daniel ? Viens, entre. Viens te cacher dans ma chambre. Sans dire un mot, je me retourne et je vais vers sa chambre. Il reste dans le cadre de la porte et dès que je suis à l'intérieur je le vois vérifier s'il y a quelqu'un d'autre dans le corridor. — Je ne t'avais jamais vu avec tes cheveux détachés. C'est très beau. Veux-tu un peignoir ? — ...

... Non merci. — Est-ce que ça va, Daniel ? Tu frissonnes. Je tremble à nouveau. La peur et le froid. Qu'est-ce que je viens de faire ? Mon courage m'abandonne. Je repense au téléphone dans ma main et je me dis que je suis fini professionnellement. — Ça va, merci. — Je ne savais pas que... Tu es marié si je me souviens bien... Je ne savais pas que... Je venais de terminer avec une stagiaire quand tu as frappé à ma porte. Le DA semble embarrassé tout à coup. Moi je dois avoir un air catatonique. — Est-ce que tu veux un verre ? — Non merci. Il s'assit sur le lit. Je suis debout au milieu de la pièce, effaré. — Étais-tu sérieux tantôt ? Cela finirait bien ma soirée... Mais je n'ai pas eu le temps de nettoyer... Tout à coup, une étincelle se rallume en moi. Le besoin animal que j'avais il y a quelques minutes renait. Sans même penser et sans un mot, je m'agenouille devant lui et je place mes mains sur ses genoux. Il écarte simplement les jambes. Son peignoir s'ouvre me laissant voir une queue d'une grosseur raisonnable. Je le regarde dans les yeux. — Je ne me souviens plus de ton nom, mon amour. — Thierry... — Laisse-moi m'occuper de ta queue Thierry. Je vais m'assurer que ta soirée se termine bien. Je soutiens son regard et je tente de lui offrir un visage sensuel. Je réalise que je joue un jeu, je cherche à être quelqu'un que je ne suis pas et j'ai peur d'être une caricature. J'ai peur qu'il se mette à rire de moi. Mais non. Il défait la ceinture de son peignoir qui s'ouvre laissant ...