1. La Belle des années folles - Ch.1 -


    Datte: 28/06/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    La Belle des années folles – Ch.1 - Préambule Jeanne, dont il va être question dans ce récit, est née au tout début du XX° siècle. Après une enfance pauvre, elle est placée à 11 ans dans une maison de maîtres, dans la Haute Saintonge. A 14 ans, en 1915, elle est violée par 2 jeunes soldats de la grande guerre en permission, qui la forcent ensemble dans un fossé. Dans sa place, elle est initiée malgré elle à une sexualité particulière par la fille du vieux propriétaire : Gerboise, une vieille fille de la quarantaine, restée vierge et qui vit une sexualité fantasmée, entourée d’objets insolites. Ces deux premiers chapitres de la vie de Jeanne, ne seront pas déposés ici, du fait qu’il y est question d’une adolescente de moins de 18 ans… Dans le chapitre suivant, nous sommes en 1919, elle a maintenant presque 19 ans (photo 1) et va quitter sa Saintonge natale. C’est là que nous la retrouvons. Fin de l’épisode Saintongeais Déjà, à la suite de cette expérience, il fut évident que les séances où elle surprenait Gerboise en plein délire masturbatoire allaient prendre une tout autre tournure. Jeanne avait désormais une large avancée sur sa patronne ayant vécu un ''viol'' - un double viol même ! – et qu'elle savait alors plein de choses et avait éprouvé des sensations que l'autre, manifestement, n’avait jamais rencontrées. D'autant que Jeanne associait aux jeux solitaires qu'elle observait chez Mademoiselle, des images et des souvenirs personnels très précis et très envahissants… Elle ...
    ... eut souvent envie d'intervenir et de faire connaître à Gerboise, les prémices d'une baise, en vraie, même si c’était entre femmes !… Mais quelque chose la retenait toujours au dernier moment et la renvoyait à sa propre masturbation. Jeanne pensait à sa différence ; sans doute Mademoiselle n'avait-elle jamais été pénétrée par une bite bien raide et bien chaude, une vraie ? Cependant la Demoiselle en question, arrivait à se donner ainsi des orgasmes fulgurants et intenses. Quels pouvaient être ses fantasmes se demandait Jeanne ? Elle rêvait probablement de baises, de bites et de partouzes à n'en plus finir, mais sans les avoir connues… Comment ces scènes pouvaient-elles, pour elle, prendre corps et devenir concrètes, puisqu'elle ne les avait jamais vécues ? Sans doute, elle n'avait jamais pu les voir et donc les imaginer ! Plus tard, beaucoup plus tard, ces questions concernant Gerboise, allaient beaucoup préoccuper Jeanne, qui se demandera toujours comment et par quels biais la vieille fille pouvait se projeter dans ses fantasmes et pouvoir en jouir si intensément, alors qu'elle ne savait rien de la vie sexuelle d’une femme ordinaire. Pourtant, vers la fin de son placement dans cette maison lorsqu'elle eut 18 - 19 ans, un an ou deux après la fin de la guerre, au tout début des années vingt elle eut un élément de réponse à ces questions. Le vieux cavalier était décédé en mars 1919 et Gerboise, à cause d'une sérieuse affection pulmonaire – elle avait contractée une tuberculose – ...
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