1. Un sexologue pervers (4)


    Datte: 05/07/2020, Catégories: Hétéro

    Bien que ce texte paraisse sous mon seul pseudonyme, je précise qu’il est le fruit du travail commun de deux auteurs : Nulaya et moi-même. Je tiens à la remercier pour sa précieuse collaboration. ********************************************************** Le samedi suivant, le sexologue arrive à l’heure prévue au cabinet de son confrère. — Salut, Serge ; entre et installe-toi. — Bonjour, Xavier ; alors, tu as réfléchi à un plan ? — Ben, j’ai pensé que je pourrais me dissimuler dans la pièce attenante pour mater ; et suivant ce qui se passera, je pourrais intervenir si tu me fais signe… — Je ne sais pas si c’est une bonne idée ; vois-tu, il me semble que nous aurions plus d’ascendant sur ce jeune couple si nous agissions à deux dès le départ. N’oublie pas que l’ami de notre patiente est du genre macho ; ils se laisseront plus facilement convaincre si nous sommes deux : pour ces jeunes, nous représentons l’autorité que nous confère notre âge et nos diplômes. Et fais comme moi : passe une blouse blanche ; ça les impressionnera plus que si tu les reçois en jeans. — Tu as raison, Serge. Alors je te laisse débuter la consultation, et je t’assisterai. Bon, il nous reste un quart d’heure avant le rendez-vous. Je te sers un cognac ? J’ai réussi à me procurer du Hennessy Paradis Impérial plus que centenaire ; une pure merveille ! Heureusement, parce qu’à trois mille euros la carafe… — Volontiers. Tu as dû en ausculter, des chattes, pour te payer ça ! Xavier sort religieusement d’une ...
    ... armoire un magnifique flacon qui est déjà une œuvre d’art par lui-même et en verse quelques centilitres dans des verres à cognac en cristal. Les deux médecins s’absorbent dans la contemplation du liquide mordoré qu’ils réchauffent entre leurs doigts pour qu’il atteigne une température idoine, humant de temps en temps le précieux élixir et s’extasiant sur les délicates senteurs qui s’en exhalent, puis ils portent les fins récipients à leurs lèvres. — Putain, que c’est bon… Moi qui suis athée, je me croirais au paradis ! Il porte bien son nom, ce cognac. — Je te l’accorde : c’est un vrai chef d’œuvre ! Ils devisent de choses et d’autres pendant quelques minutes, mais la sonnette retentit et ils entendent des pas dans la salle d’attente. — Les voilà ; ils ont dix minutes d’avance… chuchote Xavier. — Pas grave. Laissons-les poireauter, ça les mettra en état d’infériorité. En attendant, terminons ce breuvage divin : je m’en voudrais d’en laisser ne serait-ce qu’une goutte au fond de mon verre ! Et ils se calent dans les confortables fauteuils pour déguster l’alcool ambré. Dix minutes plus tard, le sexologue se lève, ouvre la porte de communication entre la salle d’attente et le cabinet et leur tend la main. — Bonjour ; donnez-vous la peine d’entrer. — Bonjour, Docteur, répondent simultanément deux voix dans lesquelles on perçoit de l’émotion. — Asseyez-vous. Mademoiselle, vous connaissez mon confrère puisqu’il s’agit de votre gynécologue ; il va donc m’assister. Puis, s’adressant à ...
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