Isabelle - Histoires de Sexe

Isabelle

... nobles. Jusqu’à midi, elle ne vit venir qu’un serviteur qui, celui-ci, laissa volontiers traîner ses yeux sur son corps. Sa Majesté revint pour le déjeuner. Elle s’agenouilla dès qu’il entra. Il s’assit et elle se plaça près de lui. Des serviteurs amenèrent de quoi déjeuner et Isabelle le regarda manger, acceptant quelques morceaux mais cette fois pas plus que de raison. Alors qu’il venait de finir le poisson, elle souffla : — Mon seigneur et maître, il y a une chose que je ne comprends pas… enfin, qui me surprend.— Je t’écoute, petite chienne.— Comment pouvez-vous passer autant de temps avec moi ? Je veux dire… il doit y avoir pas mal de filles qui répondent à l’appel et pourtant, cela fait maintenant plus d’une journée que je suis avec vous.— Tu veux vraiment le savoir ?— Oui, mon seigneur et maître, répondit Isabelle.— En ce cas… sais-tu combien de femmes viennent en moyenne par jour recevoir la récompense promise ? Isabelle secoua la tête. — Dix, lui apprit le noble.— Mais alors, où sont les autres ? demanda Isabelle.— Tu aimerais que vous soyez plusieurs à me servir en même temps ? demanda-t-il d’une voix coquine.— Non, mon seigneur et maître, répondit-elle d’une voix calme. Je me demande juste où elles sont. Je ne regrette en aucun cas leur présence.— Les autres ? Voyons… Déjà, sur les dix, trois s’en vont lorsqu’on leur dit que leur virginité va être vérifiée : une parce qu’elle ne l’est pas et les deux autres parce qu’elles craignent de ne plus l’être, probablement. ...

... Isabelle en fut surprise, mais n’interrompit pas son seigneur. — Une autre s’en va en découvrant la façon dont on procède pour vérifier. Deux autres sont déclarées à tort impures par madame Cyril parce que ne correspondant à mes critères de sélection.— Pardon ? dit Isabelle.— Oui, les femmes trop vieilles ou trop laides sont rejetées.— Mais ! Elles sont pures ! s’exclama Isabelle.— Crois-tu que cela m’importe vraiment ? Crois-tu vraiment que j’honore Primel en ce moment ? Je ne te croyais pas naïve à ce point. Isabelle l’avait bien compris, mais l’entendre dire les choses aussi clairement renforça son mépris et son dégoût pour cet homme. — Et les quatre dernières ?— Je vois que tu suis et que tu sais compter, c’est bien. Hé bien, une autre refuse de se faire raser, une autre de se dévêtir devant les gardes, une autre de se présenter devant moi sans vêtement et la dernière s’en va en apprenant les règles du jeu. Il fit une pause puis souffla : — Voilà pourquoi tu es seule… Il y eut un petit silence. — Combien… combien ont accepté les règles du jeu ? demanda Isabelle, peu certaine de vouloir réellement obtenir une réponse.— Depuis cinq semaines que le message a été lancé, tu es la troisième. Isabelle n’en croyait pas ses oreilles. Elle avait été la troisième sur des centaines à accepter une telle humiliation pour de l’argent. Cela ne lui sembla en aucun cas gratifiant. Les autres avaient refusé d’être des putes et elle l’avait accepté. Il n’y avait aucun honneur à en retirer. — ...