1. Les hommes sont des salauds


    Datte: 06/10/2017, Catégories: fh, hplusag, extracon, piscine, Collègues / Travail collection, intermast, Oral pénétratio, extraconj,

    ... qu’il espérait une explication pour mon revirement. Aucune chance ! Je composai un masque impassible, impénétrable et pris mes distances. À trop attendre, la situation du mâle confinait au ridicule, il en fut sans doute conscient, il se leva brusquement, manifestant de l’irritation avant de déguerpir sans dire au-revoir ni même se soucier de dissimuler un émoi flatteur dont je tirais vanité et un surcroît d’excitation, presque du regret. Aïssatou se tordait de rire. — Waouh, t’as mis le paquet, hoqueta-t-elle en s’esclaffant de plus belle. Un trouble malsain dénaturait mon contentement. Mon maillot était trempé, mes cuisses étaient humides. Le mal n’était plus seulement dans ma tête, il avait migré vers mon ventre et y avait creusé son antre. Je filai aux toilettes pour nettoyer les dégâts et finir la besogne. Pendant que je me branlais, j’imaginais le pauvre bougre en train d’en faire autant. Il n’en était probablement rien, on peut même parier qu’il pestait, me traitant de connasse ou de salope mais cette hypothèse me réjouissait encore davantage. Les substantifs infamants ne me gênaient pas, ils me grisaient plutôt parce que conçus comme la contrepartie de l’emprise que j’exerçais sur le pauvre type. Quoi de plus exaltant que ce pouvoir qu’on a sur les hommes ? Je me croyais irrésistible. J’étais loin de m’imaginer qu’à mon tour, j’allais subir le camouflet de l’humiliation et même plus d’une fois. *** Peu après ma brillante démonstration, le chef d’escale ayant obtenu ...
    ... une promotion, il fut remplacé par un autre, manifestement en fin de carrière et apparemment pas très content de la terminer avec nous. Personne à l’agence n’avait envie de faire le zouave et Aïssatou pas plus que moi-même. La tension grimpa encore d’un cran quand le chef décida de multiplier les visites impromptues. Alors qu’on ne voyait que très rarement son prédécesseur, lui surgissait à l’improviste tous les deux ou trois jours, pendant notre permanence. Qu’auriez-vous supposé à notre place ? Que nous étions dans le collimateur parce que quelqu’un s’était plaint. Dès lors nous nous tînmes doublement à carreau. Dans le même temps, les vacances approchant, on connaissait un surcroît de boulot si bien qu’on n’avait pas trop loisir de penser. C’était aussi bien, le temps passait plus vite, j’abattais mes quatre heures puis filais à la piscine. C’était mon habitude du moment, ma solution à moi pour régler de petits problèmes de ligne inharmonieuse, séquelle de ma grossesse. Vous ai-je parlé de mon bébé ? À l’époque, ma fille courait sur les dix mois. Je l’avais laissée à la garde d’un baby-sitter, prénommé Jean-Yves, dont je vous entretins il y a quelques temps lors d’un précédent récit. Mais je m’égare… *** À la piscine, je retrouvai Isabelle, une nana en compagnie de laquelle je nageais mes tours de bassin. — T’as vu, il bande comme un âne, m’apostropha-telle avant même de me dire bonjour. J’avais effectivement remarqué que le maître-nageur avait un comportement des plus ...
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