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Trou de mémoire dans le futur (3)
Datte: 23/07/2020, Catégories: Hétéro
Ça faisait maintenant plusieurs mois que j’avais éclairci certains éléments de ma vie. Grace à ma femme et plus globalement à mon entourage, j’ai recommencé une vie de couple normale. Grace à mon associé, j’ai repris mon boulot mais à mon rythme et à ma façon. Ce qui en a étonné plus d’un (plus d’une surtout). Je me souviens qu’à peine une semaine après mon retour au boulot, une femme du service comptabilité était venue me voir. Elle voulait négocier plusieurs après-midi de libre pour s’occuper de sa famille. Lors de la discussion je l’ai vu commencer à se déshabiller. C’était visiblement ma manière de faire avant : il fallait coucher avec moi pour obtenir la moindre faveur. Quand je lui aie dit que ça ne m’intéressait pas, elle s’est sentie insultée. Elle a dû penser qu’elle n’avait pas fait assez d’efforts pour que je la trouve suffisamment appétissante. Je lui ai accordé ce qu’elle voulait moyennant des aménagements de son emploi du temps. Plus tard, j’ai découvert que, dans le système informatique de la boite, j’avais accès à un serveur privé qui m’était exclusivement reservé. J’y ai mis le temps mais j’ai fini par retrouver le mot de passe : celui que j’avais toujours utilisé pour mes jeux en ligne. Ce que j’y ai trouvé ….. Mon dieu quel horreur ! Des sextapes, j’y ai trouvé des centaines de sextapes me mettant en scène avec plein de femmes différentes. Il y avait des entretiens d’embauche, des négociations pour des augmentations de salaires et d’aménagement de temps de ...
... travail … je me voyais jouer les maitres chanteurs avec toujours le même sourire sadique, avec toutes ces femmes qui visiblement couchaient avec moi par contrainte. J’en étais malade. J’étais vraiment une crapule. Le pire c’est qu’il y a même eu un mec. Il était jeune, gay, imberbe et avait accepté de jouer le passif soumis habillé en femme. Dans un coin de mon bureau, j’y ai vu la caméra qui m’avait servi à filmer tout ça. Elle était petite comme un stylo à bille et transmettait sans fil à un terminal enregistreur. Ce n’est pas que j’étais voyeur mais …. En fait si. Voyeur et surtout curieux. J’ai commencé à regarder ces vidéos. Quasiment à chaque fois je faisais comprendre que dans le monde d’aujourd’hui, on n’avait jamais rien sans rien et que si la personne voulait obtenir ce qu’elle attendait, il allait falloir « donner de sa personne ». C’est là que j’ai appris qu’une des conditions d’embauche pour les femmes était une sérologie négative pour pouvoir coucher avec sans capote, d’où les bâtards que j’aurais eu un peu partout. Je voyais nettement que certaines avaient honte de devoir se laisser faire sous mes coups de boutoir. Dans une vidéo, je me suis vu refuser un boulot à une jeune femme, lors d’un entretien d’embauche, rien que parce qu’elle suçait mal et que j’avais senti ses dents. En étudiant la législation j’ai compris que les droits des travailleurs et le code du travail en général n’existait quasiment plus. Une crise sociale sans précédent avait éclatée suite à ...