1. Les deux soeurs (4)


    Datte: 24/07/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Depuis qu'elle était rentrée de vacances et avait récupéré son poste de documentaliste dans une entreprise de presse, Agnès avait suscité l'admiration de ses collègues mâles et femelles pour son bronzage et sa bonne mine. -Tu es resplendissante ! lui avait confié son amie Coralie, célibataire comme elle, dont la peau n'avait pas encore vu le soleil. Agnès savait que les UV n'étaient pas les seuls acteurs de ce corps rajeuni. L'activité sexuelle intense y était aussi pour beaucoup. Et ça, ses collègues l'ignoraient. Elle se garda évidemment de le crier sur les toits, se contentant d'arborer des tenues toutes neuves mettant en valeur ses rondeurs cuivrées. Elle eut la surprise de voir venir vers elle des demandeurs (mâles) de dossiers qui auparavant ignoraient superbement son travail. Ils plongeaient sans vergogne les yeux dans son décolleté généreux. Elle ne tarda pas à avoir des propositions de déjeuner, de dîner ou d'un simple verre de la part d'hommes plus ou moins mariés mais qui la savaient célibataire. Pour une fois, elle pouvait choisir. Et à tout prendre, elle accepta l'invitation du plus haut gradé, non pas avec l'intention de coucher avec lui (elle ne voulait pas avoir l'air de "faire la pute" et de toute manière, elle suspectait chez lui une queue molle) mais avec l'idée de lui parler de son travail et de faire avancer sa carrière "à la régulière". En revanche, la suggestion d'un journaliste de venir l'accompagner dans un reportage lui plut illico. Elle avait ...
    ... toujours admiré sa plume, mais aussi son côté grand seigneur détaché de la mode et des convenances. Elle savait qu'il accumulait les conquêtes féminines (sa copine Coralie en savait quelque chose), qu'il était libertin et qu'il n'était pas du genre à demander une fille en mariage. Mais c'était précisément ce qui lui plaisait. Elle avait souvent regretté qu'il la sollicite sur le plan professionnel sans la draguer, et elle en avait conçu un peu d'amertume. Aussi, quand il vint la trouver pour un dossier, mais cette fois en la complimentant pour son "look", elle en rosit sous son hâle. Le lendemain soir, elle était dans sa voiture pour l'accompagner sur un reportage ayant pour thème la vie nocturne dans la ville. Pour l'occasion, elle avait revêtu un pantalon corsaire qui lui moulait cuisses et fesses et un dos nu mettant en valeur son bronzage et épousant étroitement ses seins lourds dépourvus de soutien. - Tu as tout à fait l'habit de circonstance, lui avait glissé Hubert, le journaliste. C'est ainsi qu'ils entrèrent dans plusieurs boites aux registres divers -rock, jazz, homo, libertin- et chaque fois à la sortie, Hubert demanda à Agnès ses impressions pour prendre des notes. Le passage chez les libertins l'impressionna particulièrement et elle crut un moment qu'ils allaient se fondre totalement dans l'ambiance ce qui, du reste, de lui aurait pas déplu. Mais Hubert voulait rester professionnel. Il était tard dans la nuit lorsqu'il lui proposa de la ramener chez elle. Mais ...
«1234»