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L'imprévu
Datte: 26/07/2020, Catégories: ff, nympho, Partouze / Groupe humour, sf,
... vite, en spirales de plus en plus grandes, et s’élevant doucement dans les airs. — Mais… que leur arrive-t-il ? s’inquiéta enfin Éloïse.— Est-ce… est-ce que… bafouilla Juliette. Elles se tournèrent dans toutes les directions, anxieuses, cherchant à déceler d’autres traces éventuelles de ce phénomène. Raoul, lui, plissait les yeux pour tenter de suivre les grains de lumière dans leur ascension vers les éclairs. Je leur racontai à tous les trois ce à quoi j’avais déjà assisté auparavant. Éloïse et Juliette parurent encore plus soucieuses et restèrent ensuite un long moment immobiles, les yeux dans le vide, comme absentes. — Bon, ben, voilà ! fit Raoul, d’un air satisfait. Y avait qu’à attendre. La solution s’impose d’elle-même… Une boule de foudre dut exploser pas très loin, car une nouvelle détonation nous fit tous quatre sursauter. Éloïse releva tristement les yeux vers moi : — Oui, je crois que tout est fini… Je regardai autour de nous. Il n’y avait déjà presque plus d’extra-terrestres. À une bonne centaine de mètres, il restait une Juliette et un Gufti qui la prenait violemment en levrette. — Mais pourquoi ne s’arrêtent-ils pas ? demandai-je.— Je crois que… commença Juliette. (Elle hésita avant d’achever : ) je crois qu’ils ne le peuvent pas…— Comment ça, ils ne le peuvent pas ?— C’est quelque chose de ...
... très puissant que vous nous avez appris là, Gufti Shank… affirma Éloïse.— Ça doit agir sur eux un peu comme une drogue… murmura Raoul, pensivement.— Mais vous le pouvez bien, vous ? Vous arrivez à vous maîtriser, là, non ?— Peut-être que nous nous sommes un peu… humanisées ? dit doucement Éloïse.— Grâce à vous… compléta Juliette. Nous attendîmes sans plus un mot jusqu’à ce que ce dernier Gufti que nous pouvions voir explose à son tour. Sa camarade de jeux se releva et parut chercher un instant autour d’elle avec qui elle pourrait s’accoupler. Mais sans doute déçue, elle se mit à se masturber férocement au beau milieu de la chaussée déserte, sous les éclairs tempétueux et les grondements lointains. Et elle finit à son tour par se désintégrer et être petit à petit aspirée vers la voûte céleste. Une explosion plus forte que toutes les précédentes nous projeta presque à terre. Le sol avait tremblé plus encore que lors d’un séisme. Dans un gigantesque fracas, un bâtiment s’effondra à quelques dizaines de mètres de nous, soufflant partout une quantité impressionnante de poussière et de petits débris. Je me relevai et exhortai Éloïse, Juliette et Raoul à ne pas rester là. Nous nous mîmes à courir, sans trop savoir où nous allions. Il fallait fuir, fuir la ville, aller se terrer jusqu’à ce que tout cela se calme.