1. masturbations


    Datte: 28/07/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Masturbation Inceste / Tabou

    En songe j‘use de tous les plaisirs et ce jusqu'au délire.La débauche solitaire est à mon quotidien une habitude impérieuse pour chasser mon vide et à laquelle je ne peux plus me soustraire.Ce sont certes, pour certains, que de vaines tentatives de se consumer en se brulant la cervelle d'extase via le geste masturbateur, grand messager du fantasme.Mais je crois en l'expérience de l'orgasme qui pousse le fantasme à déborder de la limite de notre imaginaire, j'aime enculer l'onirisme pour le faire sortir de ses gonds.Ce sont la mes seuls principes, ma seule religion.Ma vie est ainsi un vaste songe ponctué d'infimes points de sutures d'un stigmate toujours ré-ouvert: le désir.Voici, pour vous, pour la science, pour les pervers, pour les renseignements généraux ou pour les esthètes érotomanes, quelques tableaux extraits d'une journée de mes pérégrinations autoérotiques.TABLEAU IPremière masturbation de la journée, mais j'ai déjà, de la veille, de la nuit, le gland enflammé, l'urètre en douleur.Au sortir des bras d'Orphée, les images ne me viennent que confuses, des fragments éculés, moignons oniriques, s'écoulent sur l'écran trouble de mes fantasmes.Culs massifs vérolés de cellulites, lèvres grasses. Je bande mou.Mystères d'épaisses toisons tant obscures. J'y cherche, du poignet, sans y croire, le secret.BanalQuelques aréoles sombres, mélanomes érotiques, mangent l'espace conique de brunes mamelles.Je me pince, le réel en symétrie des visions, un téton.Vague sensation d'être la ...
    ... femelle abusée par moi même. Image de mon propre vit traversant mon vagin fantôme. Ouroboros, je contracte les sphincters et observe ma main s'activer sur mon membre. Je n'ai pour sensation que d'être une machine masturbatrice, mécanique à pistons, huile et mouvement en boucle.Brusque, je m'enflamme un peu plus la pinne, je comprime mes bourses amaigries par l'excès.Un semblant de douleur additionné à un semblant de plaisir font un tout et je vois, sans plus le sentir, un ersatz de sperme translucide s'écouler, nonchalant, sur le gland.Vide.Le méat à vomi, je suis lasse, renifle l'odeur de ma main indissociable de celle de ma queue et lèche les traces de semences sur ma paume pour me convaincre de l'orgasme.En vain.Je reste longtemps à regarder mon sexe ramollir, reprendre la ridicule posture et tragique mesure de son état éteint.Les réveils sont toujours douloureux à ceux qui rêvent trop.TABLEAU IIJ'étouffe mon ennui en feuilletant un livre saturé de Saint Sébastien, tordus, extasiés de plaisirs, de douleurs, bouche ouverte, entrouverte, yeux au ciel.Seigneur Dieu!Trop de blessures qu'on ne peut les compter, trop de flèches.S'en est insoutenable de provocation.Saint Sébastien est une bite, percée de plaisirs de toutes parts. Son martyre est l'orgasme, le seul, le vrai. Celui que je cherche avec en écho la chaleur éternelle de l'auréole.Une icone magnifique.Une vision :J'y vois clair, on m'attache le corps blanc, sur un platane mort au milieu d'un champ vide.Des mains noires, ...
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