1. Désir d'enfant


    Datte: 29/07/2020, Catégories: fhh, couleurs, extracon, fépilée, jardin, humilié(e), jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, humour, occasion, lieuxpubl,

    ... ne dormez donc jamais, m’étonné-je.— Tu sais à notre âge… se justifie-t-elle en m’invitant à la suivre. Elle m’introduit chez Madame. — Ah ! Ma petite Annie, Germaine et moi sommes trop vieilles. Il est temps pour nous de quitter cette terre, se lamente-elle en prémices.— Vous voulez que j’emmène Rita ? Coupé-je afin d’abréger les préliminaires. Je sais de quoi il retourne, Germaine m’a mise au parfum. — Oui si cela ne te dérange pas trop. Notre pauvre Rita ne tient pas en place… Comment pourrais-je refuser de balader sa Rita ? Mais mon footing est foutu. Puis-je lui expliquer ? Je devrais, ce n’est pas la première fois qu’elle me fait le coup. La Rita est une chienne bâtarde vaguement mâtinée de berger allemand. Les garces ! Je parle des deux biques hypocrites, elles ont omis de me signaler que la chienne avait ses chaleurs. Je vitupère tout mon saoul mais cela ne change rien au fait. La garce ! Je parle du clébard. Elle tire sur sa laisse et lorgne du côté du mâle qui nous colle obstinément depuis que nous avons franchi la porte de l’immeuble. Il me revient le souvenir d’une cohorte de chiens semblablement appâtés qui faisait le siège chez ma tante. L’un d’eux avait même tenté de se glisser dans la chatière. Il y était resté piégé. De fil en aiguille naît l’idée, je crois avoir trouvé le moyen de semer l’importun qui nous colle. Il me souvient avoir aperçu dans une venelle proche, un petit portillon permettant l’accès au cimetière. Je m’y rends. Par chance, l’ouverture ...
    ... n’est pas cadenassée. Nous entrons, le corniaud reste à l’extérieur. Autant le dire de suite, mon contentement ne dure pas ; mon stratagème a fait long feu ; le coquin a trouvé une autre entrée et retrouvé nos traces. La chienne tire à nouveau sur sa laisse, elle n’a d’yeux que pour son bâtard, lequel lui fait des mamours et renifle sa moule, tout en surveillant mes réactions du coin de l’œil. Il ne s’y fie pas et reste sur ses gardes. Maintenant, l’idée du cimetière m’apparaît minable et pas seulement parce qu’elle a foiré. Il me gêne de parcourir les allées en short et brassière, c’est loin d’être une tenue appropriée à l’endroit. Sans compter que je ne suis pas même foutue de trouver mon chemin dans cet univers minéral. Je suis perdue ; je ne m’y retrouve pas. Nous tournons en rond. Pas un chat pour me renseigner, il est encore trop tôt. Je me précipite sur le premier panneau d’orientation que j’aperçois, il est érigé tout à côté des poubelles. J’étudie, tente de me repérer. Distraction impardonnable, la chienne m’échappe. Elle file d’une traite, suivie de son bâtard. Ils ne vont pas loin et restent piégés dans une sorte d’enclos niché derrière les poubelles. Le cul de sac a un relief en pente, versant vers la voie ferrée, dont l’accès est cependant interdit par une clôture grillagée. Le sol est gazonné ; deux arbres vénérables trônent à mi-pente, délimitant un méplat sur lequel une œuvre décorative a été édifiée. C’est une construction, bâtie façon pierres sèches et selon des ...
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