Les girolles - Histoires de Sexe

Les girolles

... dans une boulangerie pour un trio de croissants, avalés en roulant, et il est à peine plus de 7 heures quand nous sommes à pied d’œuvre. Là, c’est mon territoire, je ne risque pas d’être surpris. Je leur donne un panier et leur dis de ne rien ramasser sans me le montrer, de ne pas écraser même les « mauvais » et de faire attention à ne pas abîmer la forêt. La récolte démarre bien, mais je suis moyennement content que des « touristes » soient avec moi. Voilà un week-end qui commence moyennement. J’aurais dû refuser, mais ma politesse, et patati et patata. Je n’ai pas fait attention, mais Sonia est assez éloignée et Laurent est avec moi. Je n’ai jamais beaucoup parlé avec lui. Il a quelque chose de félin dans sa façon de se déplacer. Je me surprends à le regarder. — Comment trouves-tu Sonia ?— C’est une bonne collègue de travail, elle travaille bien, consciencieusement.— Tu es con ou tu fais exprès ? (Il me cherche ou quoi ? Ça va mal finir !) — Comment tu la trouves physiquement !— Ben…— Elle est bandante, hein ?— Comme tu y vas ! Parlant peu de sexe avec qui que ce soit, je suis décontenancé. — Tu ne la trouves pas mignonne ? Si tu savais comme elle sait être « chienne » ! me relance-t-il. Il me relate alors leur nuit au XXX, ce qu’elle a fait à une fille. C’est qu’il commence à m’émoustiller, cet idiot ! Et mes champignons, avec tout cela ? — Arrête-toi, je vais te montrer un truc. Il sort de la poche de la parka que je lui ai prêtée un appareil photo numérique et me montre ...

... des photos de Sonia. Elle est allongée, nue, et une fille est assise sur sa bouche. Je me demande à quoi tout cela mène et lui dis : — Arrête avec tes photos ! C’est votre vie privée, ça ne me regarde pas, et je suis ici pour ramasser des girolles !— Elle ne te plaît pas ? Tu n’es pas excité ?— Bien sûr qu’elle est belle, mais bon, on est en forêt…— Et ?— Et rien. Ben je dois avouer qu’il a raison : forêt ou pas, sa femme est belle, je bande (et ça se voit) et en plus Laurent regarde mon érection et me sourit. — Tu vois, tu bandes !— Et tu regardes le pantalon des mecs, toi, maintenant ?— Cela m’arrive, avoue-t-il, souriant. Je suis de plus en plus surpris, mais bizarrement ni choqué ni effrayé. En gros, le mari d’une collègue est en train de m’expliquer qu’il est à voile et à vapeur, je le connais à peine, et il continue à me montrer des photos de Sonia nue, en train de se caresser, etc. — Assieds-toi. Lui-même s’assied. Je dois avouer que je suis bien ici. La forêt est magnifique. Je m’assieds. Il est collé à moi et continue à faire défiler les photos. — Tiens, prends l’appareil, tu verras mieux. Je le prends. C’est bien, ces appareils photos numériques. Il y a au moins deux cents photos dedans, que des trucs de fou ! Tiens ! C’est Laurent, ce coup-ci. Et je me rends compte que je suis en train de regarder sa bite en photo, et je me surprends à penser qu’elle est différente de la mienne. Qu’est-ce qui m’arrive ? Je jette un œil sur Laurent. La totale ! Il a sorti son sexe ...