Sexe, mobile et chocolat chaud
Datte: 29/07/2020,
Catégories:
f,
h,
fh,
inconnu,
gros(ses),
grosseins,
boitenuit,
douche,
amour,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pied,
Masturbation
intermast,
Oral
coupfoudr,
... contempler, elle tend même une main vers moi, et dessine le contour de mon torse du bout des doigts. — Même sous un angle peu favorable, je ne vois pas grand-chose de repoussant. Sauf que…— Sauf que quoi ? demandé-je à nouveau inquiet.— Ma parole, mais tu commences à bander… Comment oses-tu ? Où trouves-tu assez de fatuité dans un moment pareil ? Ses paroles sont pleines de reproches, pourtant l’intonation de sa voix dit tout le contraire. L’effet qu’elle me fait, si spontanément, malgré la distance qu’elle met entre nous, cette élémentaire manifestation de mon admiration pour elle la touche. Je perçois enfin une lueur d’espoir dans notre discussion. — Je suis peut-être simplement trop con pour comprendre tes explications. À plus forte raison pour y croire. Moi, dès qu’une vibration sensuelle atteint mon nombril, je bande. C’est mon moyen d’expression privilégié. Et quand je bande, ça me rend câlin. Pas compliqué. Après, c’est toi qui vois. Si tu as besoin de me mettre dans une catégorie plutôt qu’une autre, du côté baise plutôt qu’amour-toujours, pour retrouver l’envie de passer un bon moment entre mes bras, prends ton temps. Pour moi, aimable ou baisable, je m’en fiche, pourvu que tu me laisses te regarder jouir le moment venu. Voire plus, si entente…— Ça a l’air assez sérieux, ton truc. C’est une déclaration ?— Ça te fait flipper ?— Je ne sais plus, murmure-t-elle, soudain très lasse, en s’étirant tout contre moi. Je la serre entre mes bras. Elle se détend peu à peu. ...
... Enfin. La caresse de sa main sur mon dos et une agréable odeur chocolatée me réveillent. Je me suis probablement assoupi, assommé par l’intensité de ce que nous venons de traverser. Elle en a profité pour préparer deux grandes tasses de sa drogue préférée. Je prolonge cet instant de rêve en faisant semblant de continuer à dormir. Mais rien ne lui échappe, surtout pas les frémissements de mes muscles sous ses doigts, ni la soudaine bouffée de chaleur qu’ils provoquent sur ma peau. — Raconte-moi ce que tu ressens. Encore profondément dans la ouate, je grogne quelques banalités. — Allez, joue le jeu, j’ai envie de me laisser convaincre, redis ton texte, mais cette fois avec du sentiment… Je n’y tiens plus, elle va me rendre dingue. J’ai déjà proféré en moins d’une heure tout mon quota de mots pour une année. Je ne suis pas fait pour ça, il faut que cela cesse. En me forçant à parler, à tout dire, tout exprimer, elle me paralyse, pire elle me castre. Qu’elle fasse l’effort d’apprendre la langue du corps si elle veut me comprendre, je suis nettement plus disert de cette façon. D’un mouvement brusque, je me redresse, et l’enferme dans mes bras. Elle abandonne sa tête contre mon épaule, bouche entrouverte, les yeux fermés. Au moment où je pose mes lèvres sur les siennes, la boule qui m’étouffait depuis le début de nos retrouvailles explose dans ma poitrine. Plus rien ne retient mes émotions trop longtemps malmenées. Je me mets à chialer comme un gosse. Sauf que, plus les larmes coulent, ...