1. Lucas chez sa cousine (1)


    Datte: 02/08/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Toulouse, début novembre. Lucas soupira en rangeant soigneusement les vêtements et les dessous de sa cousine dans l’armoire de la chambre. Il s’était appliqué car elle vérifierait : elle était pointilleuse sur son travail et le punissait si elle n’était pas satisfaite. La cohabitation avec Amélie ne se passait pas du tout comme il pensait, sa jolie cousine se comportait avec lui en despote. Elle commandait et il obéissait. Elle lui avait mis le marché en mains dès le premier jour, un mois plus tôt. Il était arrivé à pied de la gare Matabiau, son grand sac de sport porté en bandoulière. Sa cousine l’attendait dans son petit appartement rue des Trois Piliers ; elle lui ouvrit en affichant un air maussade dont il ne tint pas compte. Il l’embrassa sur les joues en guise de bonjour et posa son sac sur le vieux carrelage. Amélie, presque deux ans de plus que lui, était une rouquine à la peau laiteuse, au joli visage parsemé de taches de rousseur. Élancée et sportive, elle affichait cependant des courbes somptueuses. À son arrivée, simplement vêtue d’un corsaire et d’un tee-shirt ample, elle croisa les bras sous sa poitrine bien pleine. — Lulu, tu es bien gentil, mais tu es ici seulement parce que maman me l’a demandé. Et j’espère que tu trouveras vite quelque chose ailleurs et que tu débarrasseras le plancher. En attendant, puisque tu es là, tu vas te taper les corvées ménagères. — Oui, si tu veux ; ça ne me dérange pas. Je sais bien que je te prive un peu de liberté, je te prie de ...
    ... m’excuser. — D’accord, mais n’oublie jamais, je donne les ordres et tu obéis, tu la fermes quand je parle, tu écoutes et tu demandes la permission pour t’exprimer. Abasourdi, Lucas regarda sa cousine et comprit qu’elle ne plaisantait pas. Il tenta néanmoins de désamorcer la situation: — Et tu me donneras la fessée si je désobéis ? — Exactement, et crois-moi, tu ne vas pas aimer, parce que en plus des mains j’utiliserai des ceintures en cuir, un martinet, une canne… — Tu… Tu es sérieuse ? — Tu veux parier ? C’est ça ou tu te casses, je dirai à ma mère que tu n’es pas venu. — Je ne peux pas partir, tu le sais. — Alors tu sais ce qui t’attend. Mon rêve, c’était d’être en coloc’ avec un type baraqué genre rugbyman, pas avec un ado maigrichon qui a oublié de grandir. Lucas rougit violemment ; il était complexé par sa petite taille, à peine un mètre soixante-cinq. Il avait dix-huit ans mais ressemblait à un ado gracile avec ses cinquante kilos tout mouillé. Un gringalet au visage d’ange encadré de longs cheveux blonds qui tombaient jusqu’aux épaules et lui conféraient une allure androgyne très loin du rugbyman fantasmé par Amélie. — Désolé, Amélie, mais je n’y peux rien, c’est génétique ; tu connaissais maman, elle était petite et menue. Et mon père, quel qu’il soit, ne devait pas être un géant non plus. — Tout ça, je m’en fiche. Tes affaires, tu les laisseras dans ton sac ; et tu dormiras dans le clic-clac, je me réserve la chambre. Tu n’as que ça comme vêtements ? — Ben tu sais, ...
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