Balnéothérapie - Histoires de Sexe

Balnéothérapie

... information, mon cher Joseph, sachez qu’une nouvelle journée commencera d’ici 27 minutes ; vous avez une bonne structuration du temps… Allez, suivez-nous car une eau à cinq degrés reste une eau à cinq degrés, et il ne faudrait pas que nous tombions en hypothermie. Nous les suivons vers le fond de la grotte ; des peignoirs nous attendent sur un banc. Sur la gourmette – un bracelet à nos prénoms – bracelet en cuir et en acier styleEmporio Armani, très chic, et à la hauteur du lieu. — Chers amis, vous allez découvrir une nouvelle partie de nos installations et du personnel qui y est attaché ; profitez-en : sachez qu’ils sont à votre service et qu’ils sont là pour assouvir avec vous vos vœux les plus fous. Nous vous rejoignons d’ici deux heures. Dites-vous que le moment que vous allez vivre sera un prélude à celui que vous vivrez demain. Alain et Joyce, main dans la main, poussent une porte et nous invitent à les suivre. La porte se referme. Je la pousse ; rien ne vient. Je la repousse et nous tombons dans une pièce qui ressemble à un sas. Sur un banc : — Bon, on se résume : on continue la soirée à quatre, nos hôtes nous laissent avec la promesse d’un après-midi encore plus fou. Que savons-nous d’eux ? Pas grand-chose. Nous fréquentons leur gîte pour nos sorties coquines depuis deux ans, et c’est la quatrième fois aujourd’hui que nous nous y rendons. Nous nous connaissons depuis un mois, et aux dires de de Valmont, ce dernier est à l’origine de notre rencontre, que la position ...

... d’Henri est une des explications de notre présence, qu’ils ont la capacité de lire dans les pensées, qu’ils disposent d’une fortune énorme, que 17 autres couples libertins partagent à l’occasion leurs installations, que ces découvertes mycologiques intéressent beaucoup de monde et qu’ils ont dû préserver leurs arrières. Qu’ils ont des corps d’athlètes et que le temps ne semble pas avoir de prise sur eux ; qu’ils baisent comme des dieux et qu’ils nous emmènent dans cette perfection, qu’ils disposent d’installations par rapport auxquellesHistoire d’O et50 nuances de Grey ressemblent à des histoires à l’eau de rose, que l’on est quelque part dans ce dédale et que nous allons être bichonnés par un personnel qui est à leur dévotion, des esclaves androgynes. Sait-on jamais : quitte à vivre des fantasmes, vivons-en un maximum ce week-end.— Je ne sais pas pour vous, mais je ne suis absolument pas fatiguée : j’ai une pèche d’enfer et une envie de baiser. Par contre, s’il y avait quelque chose à se mettre sous la dent autre qu’une bite, cela ne serait pas de refus ! plaisante Marie. Je regarde ma douce avec amusement. — Eh bien, Marie, tu nous fais du Berthe Bérurier… Maintenant, tu as raison ; poursuivons la découverte des lieux. Henri et Catherine ont une idée pour poursuivre. — Je n’imagine pas que nos hôtes soient adeptes du porte-voix ; je vois plus un délire à la Ali Baba, suggère Catherine. Et elle se met à taper dans ses mains en déclamant : — Sésame, ouvre-toi ! Un panneau que ...