1. soumise Attila


    Datte: 04/08/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Première fois

    ... m’installai. Elle commença par prendre une culotte neuve dans son sac. C’était une culotte mauve de coton. Toute simple. Mais cela lui allait à merveille. Elle leva une jambe puis l’autre afin de l’enfiler et la remonta bien en dessous de son nombril, avant de retourner l’élastique. Puis un par un, elle mit ses vêtement. Son soutient gorge, son pantalon, son débardeur puis ses chaussures. C’était gracieux, d’une beauté simple et douce. Elle dégageait quelque chose qui me troublait beaucoup. Mon cœur s’emportait. Elle resta debout, son sac à l’épaule en me regardant, attendant mon approbation. Je remarquai alors ses yeux. Ses yeux n’étaient pas de la même couleur. C’était assez marquant, et pourtant, lorsqu’elle a franchi la porte d’entrée, deux heures avant, je ne l’avais pas noté. Peut-être l’effet d’une certaine lumière. Une de ses pupilles était marron et l’autre d’un vert émeraude sublime. Cela lui donnait subitement un air reptilien, presque extra-terrestre. Attila allait partir mais de manière foudroyante, j’étais attaché à son regard. Sans un mot, elle empoigna la lanière de son sac, pivota puis prit la direction de la porte. Elle ne la fit pas claquer. C’était comme un silence qui s’évanouissait. De mon fauteuil, je pus atteindre ma chaine stéréo et appuyer sur le bouton play. Un morceau d’Éric Satie débuta. Une de ses gymnopédie. Magnifique et envoutante, comme beaucoup de ses oeuvres, pleine d'une mélancolie lumineuse. Tout comme Attila, la douce Attila. Je n’avais pas envie d’un plaisir en solitaire. Tous les ustensiles étaient posés en vrac dans le salon, aux endroits où je les avais utilisé. A travers les stores vénitiens, le soleil disparaissait et je sentis le poids d’une solitude infinie sur mes épaules. Je montai le son et fermai les yeux. Après ce jour-là, je ne puis faire aucune autre séance de domination.
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