Retour plus délicat de Madeleine Lepont - Histoires de Sexe

Retour plus délicat de Madeleine Lepont

... bisouiller. Eudes trouve cela saugrenu, mais s’abstient à nouveau de tout commentaire. Puis, petit à petit, il réalise ce qu’elle vient de dire. Peut-être qu’en s’y prenant bien, il pourra l’inciter à le mettre en pratique. La connaissant, il pense que ce n’est pas chose gagnée : — Je reconnais bien là votre amour des animaux. À défaut de votre chat parti vadrouiller, si cela peut vous complaire, vous pouvez vous solacier avec ce succédané.— Ho ! Cela ne vous gênerait point ?— Que nenni, si cela peut vous faire plaisir.— J’hésite… Est-ce bien séant ?— Ce n’est point déshonnête et il ne faut bouder votre envie.— Si vous le dites… Madeleine préfère arrêter là ses tergiversations, car ce qu’elle redoute c’est que mari n’insiste plus avant. Elle approche lentement ses doigts du sexe endormi, comme si elle n’était pas convaincue et hésitait. Cette fois-ci elle ne contente pas d’effleurer la chose. Elle la prend, la caresse, la cajole. Son mari apprécie et commence à reprendre consistance. C’est alors qu’elle dépose dessus un petit bisou. Eudes pousse un : « Ho ! » de surprise. Madeleine s’interrompt : — Vous aurais-je déplu mon ami ?— Que nenni ! Poursuivez. Elle récidive. Le vit se dresse encore plus. Son mari interroge : — Cela ne ressemble plus guère à un animal effarouché. Ne dirait-on point présentement un sucre d’orge ? Il aimerait bien la voir poursuivre de manière plus substantielle. Son épouse comprend immédiatement ce qu’il désire, mais ne tient pas se précipiter et veut ...

... que son mari se montre plus explicite : — Effectivement, il y a une certaine semblance.— Faites comme si cela était.— Ho ! Que je fasse comme si… Est-ce convenable ?— Oui da ! Oui da ! Cela est aussi séant que de l’embrasser.— Si vous le dites, dit-elle en prenant l’air dubitatif. Et incontinent, donne un petit coup de langue sur la tête, un second, puis un troisième tout le long de la tige. Son mari est aux anges, mais son contentement monte encore en flèche quand, à la suite d’un quatrième, elle le gobe et se met à le sucer. Il est béat tant qu’il ne l’interrompt et finit par jouir dans sa bouche. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il la laisse œuvrer jusqu’à cracher son foutre. Elle est de plus déçue, car elle entendait profiter de la remise en condition de son époux pour avoir le nouveau ramonage de chatte auquel elle aspirait. Elle ne l’entend de cette oreille, aussi malgré sa surprise, s’empresse-t-elle d’avaler et de poursuivre sa prestation buccale. Eudes après une fort longue journée et deux éjaculations se sent quelque peu las. Il crie grâce et détourne son entreprenante épouse de la tâche à laquelle elle s’est attelée avec conviction. Icelle regimbe : — Holà, mon ami, vous avez lâché semence dans une voie qui n’est point celle par laquelle surviennent enfantelet. C’est pêché. Il faut y remédier.— Nous y remédierons ma mie, mais plus tard. Je suis par trop alangui pour y pourvoir à présent. Madeleine n’ose insister, pourtant elle se sent diantrement frustrée de rester ...