1. Retour plus délicat de Madeleine Lepont


    Datte: 05/08/2020, Catégories: fh, fhh, hplusag, fplusag, couple, extracon, jalousie, Oral fgode, pénétratio, double, Partouze / Groupe fdanus, fsodo, historique,

    ... lui un homme. Depuis le départ de Mayphoult, ils ne sont point vus, navigant sur des navires différents et n’ayant pas débarqué du même côté du port. Elle ne l’a point avisé, toute à ses pensées qui, il faut bien l’avouer, malgré la mission dont elle est investie, ne sont guère tournées vers la religion, mais plutôt vers l’état d’inassouvissement où l’a laissé son mari la veille. Elle est toujours irritée contre lui et son égoïsme. Ce n’est que lorsqu’elle se cogne quasi à lui, qu’elle le reconnaît. Il est trop tard pour l’éviter et elle ne peut feindre de ne le pas reconnaître, d’autant qu’il la salue et demande comment elle se porte. Bien que préférant être à mille lieues, elle répond tout en poursuivant son chemin : — Fort bien. Et de votre côté, comment s’est passé votre retour ? Il lui emboîte le pas. — Très bien aussi. Qu’est-ce qui vous amène par ce quartier ? Elle lui explique brièvement, le salue et presse le pas. Il fait de même et reste à sa hauteur en parlant de choses, d’autres, de ses projets, mais point du premier d’entre eux qui est de la baiser. Il l’attire dans une venelle étroite en disant : — Par ici c’est plus court pour vous en retourner par chez vous. Prise par la conversation, elle le suit spontanément. Après quelques minutes de marche dans un lacis de ruelles sombres, il lui dit : — J’habite dans cette maison, ma voisine est une pauv’vieille. Peut-être ben que vous pourriez aussi faire quelque chose pour elle. Elle est prise de court, mais n’ose ...
    ... refuser. Renaud frappe à la porte d’une petite maison. Une voix éraillée dit d’entrer. Ils pénètrent dans une vaste pièce au sol de carrelage. Un lit, une table, un fauteuil, deux chaises, un tabouret, deux coffres et d’une grande armoire en forment le mobilier. Sur le fauteuil en train de coudre une forme ratatinée. En s’approchant, Madeleine découvre un visage ridé au-delà de tout ce qu’elle a déjà vu. La voix éraillée la prie de s’asseoir et demande : — Que puis-je pour vous ? Madeleine ne s’attendait pas à cette question. Elle reste sans voix. Renaud intervient : — Grand-mère, cette dame est de la paroisse, elle pourrait vous aider.— Il ne fallait pas vous déranger, Madame, il y en a qui ont plus nécessité de secours que moi. Les gens sont gentils avec moi et je n’ai pas de grands besoins. Madeleine engage malgré tout la conversation, sachant que certains par fierté, pour ne pas déranger et maintes autres raisons, refusent l’aide. Au cours de la conversation qui s’engage, Madeleine apprend que cette vieille femme est née sous le règne du Roi Henri, le grand-père de Sa Majesté. En l’entendant narrer certains évènements de sa jeunesse, elle en déduit qu’elle a plus de cent ans. Elle a perdu son mari depuis des décennies, mais aussi tous ses enfants et petits-enfants. Seuls lui restent un arrière-petit-fils qui est marin et dont elle n’a plus de nouvelles depuis plus de deux ans et une arrière-petite-fille qui a suivi son mari dans un village à dix lieues de là et qui vient lui ...
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