1. La voix de l'amour, suite et fin


    Datte: 07/08/2020, Catégories: fh, hh, Collègues / Travail vacances, vengeance, Transexuels facial, Oral 69, hdanus, hsodo,

    …/ — Et bien dites-moi vous en faites une tête.— Je suis un peu fatigué Monsieur le président, réussit à articuler Balou. Le PDG se tenait debout face à eux, une Guinness à la main. Ce grand rouquin était un pur produit de la verte Irlande, il avait un visage poupin, maculé d’une nuée de taches de rousseur. Il semblait passablement éméché. — Je vous ai cherché toute la soirée, je n’avais pas avec moi mon fidèle compagnon pour déguster quelques bières. Où étiez-vous d’abord ? Et qui est cette charmante… Le PDG faillit renverser sa pinte. — What’s going on ? Cracha-t-il. Le PDG avait remarqué la robe déchirée de Victoria. Celle-ci tentait tant bien que mal de cacher un sein sous la veste prêtée par Balou. Balou la regarda, puis son œil gauche capta, plus qu’il ne vit, un coup de poing arriver. Un choc violent, et le trou noir l’enveloppa. ……………………………………………………….. Un affreux mal de crâne. On lui enserrait le cerveau dans un étau. Un forgeron cognait sa masse sur l’enclume, c’était assourdissant. Le bruit du métal résonnait dans sa tête, sa mâchoire le faisait également souffrir. Il ouvrit les yeux, cligna des paupières. Victoria le regardait maternellement. — Enfin ! , j’ai eu la peur de ma vie Balou. Comment te sens-tu ? L’interrogea-t-elle avec angoisse.— Que s’est-il passé au juste ?— Le président t’a foutu un coup de poing.— Hein ? Merde !— Son adjoint l’a emmené, il était complètement bourré. En plus il m’a confondue avec une de ses anciennes maîtresses, je ne te raconte ...
    ... pas. Tu as rendez-vous lundi matin dans son bureau. Elle tremblait. Ses lèvres déposèrent un tendre baiser sur la joue de Balou. — Y a eu des témoins hormis toi ? Questionna-t-il.— Non personne, son adjoint est arrivé quelques instants plus tard. Je te rassure, personne ne s’est rendu compte de notre escapade « administrative ». Balou avait du mal à faire le point. Il était allongé sur un tapis dans la salle des festivités. Il se redressa et remarqua que Vicky portait toujours son veston. — Allez viens, je te raccompagne chez toi.— Quelle soirée, hein mon Balounet ?— Tu l’as dit ma chère A cinq du matin, Balou se gara dans la rue de Victoria. Ils se firent deux chastes baisers, puis elle regagna rapidement sa maison. Lui, il rentra tranquillement chez lui, sa mâchoire recommençait à le faire souffrir. « Je sens que lundi, on va rire », se dit-il. ……………………………………………. L’adjoint du président accueillit Balou en début de matinée. Grand, maigre, un visage taillé à la serpe, il avait la cinquantaine bien entamée. Les deux hommes ne se donnèrent aucune poignée de main. — Tenez, c’est pour vous.— Quoi, qu’est-ce ? Balou tenait une enveloppe entre ses mains. — Regardez par vous-même. Balou décacheta l’enveloppe. Il écarquilla les yeux — Je rêve ou quoi, il délire notre patron, non ?— Vous devez rester discret, notre président est désolé, il s’excuse de s’être ainsi emporté.— Mais attendez, vous ne pensez tout de même pas que je vais accepter ça ?— C’est une belle somme Monsieur Balou.— ...
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